L’arbre,
juché sur le vieil édifice gris
pèse de
tout le poids de ses racines enflées
refermées
tels des tentacules sinueux
qui
appartiendraient à quelque poulpe géant ;
il écrase,
peu à peu
la pierre
qui ploie
tout comme
si elle n’était
que du carton
dans la
pression où l’a enfermée son étau,
sa serre
digne d’un rapace sans merci
qui
étrangle avec art le monument sacré,
le temple
pourtant massif, épais, colossal.
Cette lutte
de titans n’a qu’un seul vainqueur
implacable :
le monstre que
la jungle
envoie.
Patricia
Laranco.
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