les pierres se muent en cendres
les bêtes s’entre-dévorent
les ombres délaissent les corps
les astres cessent de brûler
les âmes cessent leurs errances
la chair devient lave
le temps vomit ses entrailles
les larmes cessent de féconder toute peau
les racines se dénouent et se désagrègent
les vivants excavent les morts
et les morts excavent la poussière des os
la terre devient sang
et le sang brise les furies de la lumière
les amants disloquent leurs rêves
et les rêves deviennent absence
car l’innocence est morte, l’innocence est morte
les bêtes s’entre-dévorent
les ombres délaissent les corps
les astres cessent de brûler
les âmes cessent leurs errances
la chair devient lave
le temps vomit ses entrailles
les larmes cessent de féconder toute peau
les racines se dénouent et se désagrègent
les vivants excavent les morts
et les morts excavent la poussière des os
la terre devient sang
et le sang brise les furies de la lumière
les amants disloquent leurs rêves
et les rêves deviennent absence
car l’innocence est morte, l’innocence est morte
Umar TIMOL
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