Que
trouverai-je jamais, sinon
la
distance ?...
La
séparation,
brèche
de l’incomplet,
l’horizon
en recul
dès
qu’on marche vers lui
et
ces cris
surmuets
qui
tentent en vain
d’emplir ?
Trouverai-je
jamais
autre
chose que le
manque
l’inassouvi
l’hésitation
pulsée
plantée
au cœur de l’être ?
Faut-il
croire en l’éveil,
ce
songe déguisé,
ce
mensonge habitant
la
pulpe du réel ?
où
se trouve le Plein
dans
l’éphémère ailé,
et
peut-on avoir foi
en
le temps membraneux
mais
encore plus fin que le papier de soie ?
Peut-être
que j’écris
pour
donner de la chair,
pour
conférer du corps au monde évanescent,
mobile
comme un leurre ;
pour
le scarifier,
le
tatouer de mots
qui
dans les faits ne font qu’ajouter
un
surplus
d’inconsistance
à ce qui déjà
inexiste
Patricia
Laranco.
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