Sur la falaise les
arbres te font signe
De t'éloigner prudemment du rivage
De t'éloigner prudemment du rivage
La mer monte paraît-il
A la vitesse d'un cheval au galop
A la vitesse d'un cheval au galop
Mais tu préfères
l'attendre
De pied ferme sur la plage
De pied ferme sur la plage
Parce que tu sais
qu'elle apportera avec elle
De fragiles embarcations de lumière
De fragiles embarcations de lumière
D'un bleu si pur que
leurs voiles chargées
De ciel et d'écume s'étendront sur le sable
De ciel et d'écume s'étendront sur le sable
A tes côtés comme de
grands draps silencieux
Et vierges de toute trace de pas
Et vierges de toute trace de pas
François TEYSSANDIER
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire