La lumière (ou ce
qui en tient lieu) fait ce matin
du rase-mottes ;
entre la terre et
le ciel tout bas, il n’y a plus qu’une fente.
Le gris griffus s’accroche
aux murs – on va le regard
en-dedans
sous cette épée
de Damoclès
qui nous force à
hâter le pas.
Puis le train s’extrait
du grand creux
de béton, métal et
brouillard
d’un noir glauque
à peine verdi
qui suinte un
goudronneux cafard.
Saint-Lazare le
laisse partir
mais la brumasse
floue
l’attend
et lui saute
aussitôt dessus ;
déjà, la couleur
des banlieues.
03/01/2017
Texte et photographie : Patricia Laranco.
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