(...)
les fantômes du
temps
en ombres floues
passent obliquement dans un monde plat
où vont-ils sous les hiéroglyphes
qui se sont tapis sous les escaliers sans issue
en ombres floues
passent obliquement dans un monde plat
où vont-ils sous les hiéroglyphes
qui se sont tapis sous les escaliers sans issue
laissez rebondir
sur les pavés du néant
l’ombre de l’ombre qui se noie
de l’autre côté des ruines
l’ombre de l’ombre qui se noie
de l’autre côté des ruines
(...)
le fond du jour
dans les rues vides
fait des passes aux passants mouvants
à des foules solitaires
qui n’ont plus de nom
ils sont gravés dans l’oubli
dans les rues vides
fait des passes aux passants mouvants
à des foules solitaires
qui n’ont plus de nom
ils sont gravés dans l’oubli
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
19 Janvier 2017
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