Au cœur du temps : ambivalence et
manque, et les mots qui s'absentent de la mémoire.
La pensée est alors submergée par
le flot d'images irriguant mes jours et mes nuits, arraché au sommeil des
souvenirs, à l'oubli, à la peur enfouie, aux douleurs désincarnées, aux
ténèbres de l'enfance, à l'innocence volée, à mon temps, mes heures, mes
minutes, mes secondes.
Au cœur du temps, un bref
instant, lucidité et certitude, et les mots qui balbutient l'illusion de
l'évidence :
Je m'appelle Gillian et je suis
vivant.
Gillian GENEVIÈVE.
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