...mais il faisait si froid cette nuit
tu voulait fuir du cercle;
tu me faisais froid, tu me faisais faim
tout venait se hisser dans cet étroit chemin
vers ta garrigue parfumée;
Et contre ce vent indécis qui nous empêche
et nous dicte le brouillon de nos pensées
j'ai dû renoncer à la levure de ton pain levé,
à la chaleur de tes épaules
à ton sexe finement cisaillé.
J'ai dû m'employer dur
la besogne fut douloureuse
et finis par éclater,
mes dernières cartouches étant épuisées;
dernières secousses,
rugissement dans la nuit vorace
qui ne faisait qu'accroître
nos distances chronométrées...
Pour achever ce tableau
notre éloignement pétrifia
les dernières poches vivantes
enlisées dans les marais de l'oubli.
KUTA LILO.
Santiago.
2020.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire