mercredi 26 juin 2024

Un ARTICLE de Sedley ASSONNE sur le peintre mauricien Didier WONG.

 



A la galerie IMAAYA
Didier WONG, retour dans l’île.




Ancien étudiant du collège Saint Esprit, Didier Wong met le cap sur Toulouse pour ses études tertiaires. Mais si la ville rose vous prend toujours par les tripes et vous fait écouter le classique de Claude Nougaro, cela ne vaudra jamais les quatre couleurs du quadricolore, qui flotte toujours dans la mémoire de l’île natale.
L’exposition des tableaux de cet artiste à la galerie Imaaya, à Phoenix, témoigne donc du besoin de Didier de faire son retour dans l’île. Pour reprendre des couleurs, surtout au niveau du visuel. C’est ce qui ressort de ses œuvres, d’où émergent des figures connues de la terre natale. Dont Alphonse Ravaton, dit Ti Frer, Malcolm de Chazal et Joseph Reginald Topize, dit Kaya.
Et quoi de mieux qu’un sorbet Vona Corona pour apprécier ce cahier du retour au pays natal ? Dans sa quête de terre glaise locale, Didier Wong puise dans le mythe de Chamarel et jette le plein de couleurs sur sa palette. Ancien responsable de design intérieur chez Jean-Pierre d’Argent, l’artiste, son DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) en poche, part ensuite à la Sorbonne, où il est le premier Mauricien à devenir Docteur en art.
Il serait donc au chevet de l’art mauricien ? Ou prenant le pouls des battements de son île ? Un peu des deux, puisque ses œuvres témoignent d’une volonté de
(re)faire connaissance avec des légendes qu’il n’aurait pas connues. Et il suffit alors de tendre l’oreille pour entendre le tintement du triangle de Ti Frer, la palabre de Malcom et le seggae de Kaya flottant dans l’air de la galerie. Didier Wong invite donc à un voyage à l’intérieur de l’île. De cette île qui ne le quitte jamais. Même si la Tour Eiffel le prend dans ses bras !





Sedley ASSONNE.



































Crédit : Sedley ASSONNE.

























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