mercredi 12 juin 2024

Un nouveau texte du poète haïtien GREGPHILE.

 





Ainsi va le monde :

Etoiles pendues, perdues dans les songes 

orphiques

Horloges muettes, en quête de temps nets 

après les tempêtes.



Feux de paille et de flammes folles

Voix de cendres en pointillés

Paupières brûlées, regards rouges éclatés 

en mille ciels à genoux

Quémandant l'éternel bleu d'espérance.



Soleil fondu en lettres dorées

Mains saignantes, tendues à la terre 

mourante de feuilles, de souffle, de cœurs 

aimants et d'humanoïdes.



Pots de fleurs et de beauté fendus, fissures 

ouvertes aux eaux libertaires jusqu'à 

l'inutilité.



A défaut d'illusions ou de refrains 

expiatoires, il ne reste ni moins ni plus que le 

néant.









GREGPHILE.




























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