que nous reste-t-il de la nuit
se couchant sur les bas-fonds
peuplés de monstres légendaires
aux narines dilatées dans l'arène inexplorée
se couchant sur les bas-fonds
peuplés de monstres légendaires
aux narines dilatées dans l'arène inexplorée
qu’espère-t-on de la nuit
se remuant en lueurs fantomatiques
à un point déterminé de l’horizon
qui se soustrait aux lois de la pesanteur
se remuant en lueurs fantomatiques
à un point déterminé de l’horizon
qui se soustrait aux lois de la pesanteur
que conclut-on de la nuit
dirigeant ses sabots en arrière
et non en avant
dans le chemin abrupt et sauvage
pour présager l’orage à l’appétit légitime
à travers les marécages mentaux
dirigeant ses sabots en arrière
et non en avant
dans le chemin abrupt et sauvage
pour présager l’orage à l’appétit légitime
à travers les marécages mentaux
hérauts troquant leurs noms
contre les mythes de la nuit
avez-vous entendu une étrange imitation
un certain courroux solennel
qui est loin d’être la voix des autres
contre les mythes de la nuit
avez-vous entendu une étrange imitation
un certain courroux solennel
qui est loin d’être la voix des autres
on ne joue qu’à de choristes
sentinelles
pour composer son chant dans les échos pluriels
de l’orbite obscur
pour composer son chant dans les échos pluriels
de l’orbite obscur
cacophonique est le temps
jouant en parfait allié avec la race humaine
jouant en parfait allié avec la race humaine
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
Extrait de Tous mythes tous azimuts,
mars 2016
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