L’impuissance
des mots à jouxter le réel
à atteindre l’inexpugnable
opacité.
Leur manque à
dire
et à
embrasser pleinement
les
confluents de la vision
et de l’émoi.
Les poèmes,
soldés toujours
par un échec
filets de
pêche aux mailles pas assez serrées
d’où s’échappent
en glissant les noyaux
essentiels.
Le face à
face
entre le
silence et les mots
qui se
scrutent toujours en chiens
de faïence.
Le mot
qui envie le
silence arborescent
et la
méfiance du silence envers les mots,
l’inévitable
écart entre les mots couchés
assemblés
comme de jolis petits trains noirs
et tout ce qu’ils
ont, une fois de plus, failli
à figurer
autrement que par une esquisse.
Esquisse…esquive.
Duel
entre mots et
éclair
fugace,
fugitif et profond
de l’instant.
Les mots
veulent entrer sous la peau du réel
mais ne font
que s’y coller
en fragments
de scotch.
Patricia Laranco.
Ha je ne regrette pas que tu me l'ai envoyé ce lien, c'est magnifique ces mots ciselés qui accroissent la valeur et nourrissent la chair de la poésie
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