Nous avons, là, affaire à une impressionnante somme de
connaissances scientifiques pluridisciplinaires qui, associées, tentent
l’audacieux pari de dresser un « profil » (tant d’ensemble qu’au plan
du détail) de l’encore mystérieuse histoire qui est celle de notre propre
espèce. Jusqu’il y a peu de temps encore, les savants ne disposaient pour ce
faire que des trouvailles archéologiques (fossiles, outils et autres artefacts)
qui, en ce qui concerne l’histoire de l’HOMO SAPIENS vraiment
« moderne », n’étaient guère, force est d’en convenir, démesurément
nombreuses. Cependant, à l’heure qu’il est, la climatologie (étude des
paléoclimats et des évolutions climatiques du passé, notamment grâce aux
techniques du carottage des sols et à l’analyse minutieuse des pollens
fossiles) et, surtout, la GENETIQUE DES POPULATIONS (études comparatives des
génomes de « spécimens » sélectionnés parmi toutes les populations
actuelles du globe) sont arrivés à la rescousse.
Elles permettent à présent de dresser de véritables cartes
génétiques des implantations humaines (continent par continent) ainsi que des
migrations qui, au cours des âges, mirent en mouvement les divers groupes,
donnant lieu à des adaptations, des mutations, des phénomènes de dérive
génétique et de sélection par élimination de gènes ou par phénomène de
prédilection sexuelle.
Les généticiens peuvent désormais – ô merveille – reconstituer
les arborescences généalogiques de notre espèce presque jusqu’à la source, en
« suivant à la trace » (dans le temps comme dans l’espace) deux
auxiliaires extrêmement précieux nichés au
cœur de nos cellules : le CHROMOSOME Y, présent dans le noyau cellulaire,
transmis uniquement de mâle à mâle et, par conséquent, marqueur des lignées
paternelles, et l’ADN contenu hors du noyau, dans des organites cellulaires
appelés les mitochondries, que seules les mères transmettent à leurs seules
filles (ADN MITOCHONDRIAL, abrégé en ADN mt, marqueur des lignées maternelles).
Cela constitue une véritable révolution.
La génétique est formelle, et confirme les données plus
anciennes de la paléontologie : toute la population humaine qui occupe
aujourd’hui le globe est issue d’une souche
africaine unique. L’espèce d’hominidés à laquelle, tous autant que nous
sommes, nous appartenons descend
indiscutablement d’un singe bipède apparu
en Afrique il y a quelques sept millions d’années et qui, par mutations
successives et sur une période passablement rapide à l’échelle générale de
l’évolution, se serait transformé en HOMO
ERGASTER-ERECTUS puis, il y a environ 200.000 ans, en la forme humaine que
nous sommes.
Aucun doute n’est plus permis désormais : grâce au
« pistage » de l’ADN mt, on a pu déterminer que […] la première femme était africaine, et vraisemblablement proche des
pygmées et des SAN (Boschimans d’Afrique du Sud). Elle vivait il y a environ – 200. 000 ans et eut, par la
force des choses, au moins deux filles.
Jean CHALINE la définit comme l’ancêtre
commune la plus récente [repérée à ce jour] de toutes les femmes
actuelles. Côté chromosome Y, on a pu dater son pendant mâle à environ – 142. 000 ans. Petit bémol
toutefois : la rigueur scientifique doit impérativement rester de mise.
L’auteur se fait (avec raison) un devoir de nous rappeler qu’il faut prendre les datations des évènements génétiques avec la plus
grande prudence […]. Analogues en
cela aux datations au carbone 14 de la paléontologie, elles donnent simplement
une certaine idée relative d’ancienneté qui peut cependant être à tout moment
remise en cause par de nouvelles analyses ; la science n’est jamais
statique.
Pour en revenir à ces deux lointains ancêtres, dont nous portons
tous – quelque soit notre couleur de peau, notre origine actuelles, en nous les
gènes, ils vivaient en AFRIQUE CENTRALE ou en AFRIQUE DE L’EST – et n’étaient même pas les premiers individus de notre espèce. Il
est possible que le centre d’apparition
de l’ «Eve africaine», à laquelle les généticiens ont attribué de nom de
LARA, soit situé en TANZANIE. Suite à un accroissement démographique notable, Les clans LARA, d’après ce que les
spécialistes ont pu déterminer, ont subi de très nombreux mouvements de
migration à travers le continent africain à partir de – 130. 000 BP, avec une expansion majeure entre – 80. 000 et –
60.000 BP.
Les mutations strictement africaines de l’ADN mitochondrial
sont, pour l’essentiel, L0 (qui a migré vers l’Afrique australe, où les
Boschimans du Kalahari en concentrent encore aujourd’hui 73%), L1 et L2 (qui
ont migré vers l’Afrique de l’Ouest) et L3 (qui a migré vers l’Afrique de
l’Est).
La
première grande dichotomie entre Africains (haplogroupes L) et non-Africains
(macro- haplogroupes M et N a été évaluée
à – 117.000 BP par les généticiens.
C’est donc probablement vers cette date que notre espèce aurait
réalisé son fameux « OUT OF AFRICA », la mutation N étant intervenue
(à partir de L3) au YEMEN, et la mutation N dans la VALLEE DU NIL, d’où elle
aurait gagné le PROCHE-ORIENT par le Sinaï. Ces déplacements étaient le fait de petits groupes (clans) qui ne
dépassaient pas la centaine d’individus, ou
de tribus rassemblant plusieurs clans dont la taille pouvait atteindre environ
250 individus […] qui se déplaçaient
à pied. Leur éloignement géographique dans un monde encore presque vierge
d’Hommes les isola et les coupa de leurs populations-mères africaines, les
condamnant à une consanguinité
obligatoire et entraînant chez eux l’élimination d’un certain nombre d’haplotypes (effet de DERIVE GENETIQUE dans les petites populations).
Il se produisit, en fait, deux migrations en direction de l’est,
à des époques différentes : OUT OF AFRICA 1 autour de – 100. 000 BP (une
sortie « timide » qui ne dépassa sans doute pas le Levant et l’Arabie
et ne pouvait comprendre que des mitotypes anciens de LARA, L0 et L1) et OUT OF
AFRICA 2, la plus décisive, constituée de plusieurs vagues migratoires, et
réalisée entre – 70.000 et – 54.000 BP ;
c’est cette dernière qui concerne les haplotypes N et M. Il semble que le premier épisode de l’Out of Africa 2 ait
eu lieu vers – 70. 000 BP à travers la Corne de l’Afrique et par tyraversée de
la Mer Rouge au détroit de Bab-el-Mandeb (qui était, à l’époque, presque à
sec). Elle se poursuivit ensuite, audacieusement, le long des côtes de la péninsule arabique puis gagna celles du
GOLFE PERSIQUE et du SOUS-CONTINENT INDIEN ; là, une partie de ces
populations bifurqua vers le Nord
pour aboutir en CHINE, l’autre contingent migratoire prenant le chemin sud vers
le SUD-EST ASIATIQUE (Indochine et grands archipels avoisinants), la
NOUVELLE-GUINEE et l’AUSTRALIE/TASMANIE (alors reliées par un
« pont » de terre, le niveau des eaux étant nettement plus bas
qu’aujourd’hui sur l’ensemble de la planète).
Les DRAVIDIENS et les ADIVASI (TRIBAUX) du sous-continent indien
et de l’île de Sri-Lanka compteraient ainsi parmi les descendants directs de
l’une de ces vagues de migrants, qui auraient atteint ces terres il y a 60.000
ans.
Quant au deuxième épisode
de l’ l’Out of Africa 2, il serait survenu plus tardivement, vers – 54.000 BP et se serait effectué […] en suivant la côte de la Méditerranée et le
Sinaï vers le Levant et le Moyen-Orient puis se serait poursuivi d’une part vers L’ASIE DU NORD et la
CHINE (atteintes à – 38. 000 et – 39.000 ans), d’autre part vers le SOUS-CONTINENT
EUROPEEN (atteint vers – 45. 000 ans).
Un cas particulièrement intéressant est celui de l’inde (prise
au sens large) : Chaline nous apprend qu’Aux
Indes, les ADN mt sont essentiellement les haplogroupes M, R et U, ce qui,
toujours selon lui, est l’indicateur d’une assez grande homogénéité, et suggère [donc] une origine à partir d’un petit nombre de femmes ayant emporté un nombre limité de génomes.
Le
macro-haplogroupe M constituerait 60% des ADN mt des Indes, tandis
que Le macro-haplogroupe R, dérivé de
l’haplogroupe N, se rencontre chez 40% de la population indienne. Les
études suggèrent également l’existence
d’un phénomène plus récent, intervenu entre – 3500 et – 1200 BP, celui d’une
fusion entre deux populations divergentes. La génétique tend également à
indiquer que le fameux système des castes est antérieur à la venue (par le
nord/nord-ouest) des locuteurs de langues indo-européennes. Il aurait très bien
pu se mettre en place avec l’émergence de l’agriculture, ou avec celle de la
grande et fort brillante civilisation indigène antique de la Vallée de l’Indus.
Dans l’ensemble, il est à noter que 98% du pool de l’ADN mt des actuels locuteurs indiens, qu’ils
soient de langues indo-européennes ou de langues dravidiennes, se présente
comme génétiquement assez uniforme.
Par contraste, les ADN-Y (R1a, R2, H, L et J2) apparaissent nettement plus
diversifiés que les ADN mt, à marque fortement dravidienne. Le R1a indien
serait originaire d’ASIE CENTRALE. D’autres gènes ont fait irruption par le
nord-est, en provenance du SUD DE LA CHINE.
Globalement, la génétique des populations qui occupent le monde
indien se révèle très complexe. Il faut, en sus, compter avec les différences
génétiques portant sur la distribution
des haplogroupes de l’ADN –Y entre les populations
des castes et celles des tribus.
Les AUSTRONESIENS constituent une autre population qui,
longtemps, a posé question.
Une fois de plus, la génétique permet de clarifier quelque peu
les choses : austronésiens, austro-asiatiques et Hmong ne seraient pas
autre chose que le résultat d’un mélange entre des populations mélanésiennes du
Sud-Est asiatique et des grands archipels (Indonésie, Philippines) et d’autres
populations, « descendues » du SUD DE LA CHINE. Les austronésiens [Malais,
Indonésiens, Polynésiens] possèdent [le même ADN-Y] que les habitants du sud de la Chine, plus
des haplogroupes d’ADN-Y caractéristiques de la migration des populations par
la voie côtière tropicale. Quant à la migration (l’odyssée) austronésienne
proprement dite, elle résulte principalement d’une migration datée d’il y a 5000 ans des cultivateurs de
riz de Chine du sud d’abord dirigée vers TAÏWAN, puis (il y a 4000 ans)
vers les philippines, d’où ils auraient ultérieurement gagné les autres îles de l’archipel indonésien […]
et, il y a 3000 ans, la
POLYNESIE. Ils furent, bien avant les Vikings, les premiers grands navigateurs. Pour ce qui est de MADAGASCAR,
toute dernière conquête de cette immense vague d’expansion maritime qui fut
vraiment exceptionnelle, elle était déjà peuplée
par […] les Bantous […] depuis
environ 4000 BP et elle fut atteinte par les marins austronésiens soit vers 500 AD, soit dans les premiers
siècles de notre ère, soit encore vers 1200 AD.
Cette
colonisation récente se serait concrétisée par l’arrivée d’une trentaine de
femmes, originaires pour 93% de l’archipel indonésien et Cette population restreinte a fonctionné
selon le principe de « l’effet fondateur » […]. L’ADN mt de ces populations serait dérivé de l’ADN mt B […] dominant en Indonésie. A Madagascar, la
culture indonésienne, demeurée assez vivace, a, depuis 1500 ans avec l’avancée des agriculteurs […] absorbé et assimilé des éléments africains plus anciens (les fameux
Vazimba ?) puis, à la fin du premier
millénaire, importé, par traite négrière, de nombreux éléments
originaires de l’Afrique de l’Est.
Pour revenir à l’Asie, En
Asie du Sud-Est sont arrivées également des populations issues de la
« route nord », [donc] de
l’Altaï et de l’Asie orientale, où elles [s’étaient infinitésimalement ] hybridées avec [une autre espèce
d’hominidés, beaucoup plus archaïques, ] les
DENISOVIENS.
Récemment, les généticiens des populations sont parvenus à
situer le moment de la divergence génétique entre Asiatiques et
Européens ; tout indique que celle-ci est intervenue vers – 40.000 BP.
Le plus ancien ADN mt découvert à ce jour en Chine appartenait à l’haplogroupe B et était
postérieur à cette divergence. ; Il
représente un ADN mt potentiellement ancestral de la population actuelle
asiatique et amérindienne. Un ADN-Y d’origine préhistorique, le O3, est,
quant à lui, très commun en Chine, ce
qui tendrait à montrer que les populations actuelles de l’Asie présentent une
assez grande homogénéité génétique. Ce qui frappe, par exemple, c’est que la
Chine compte beaucoup moins de variation génétique que n’en compte l’Asie du
Sud-Est au plan du seul ADN mt.
Cependant, les données génétiques étudiées laissent penser qu’il
s’y est sans doute produit une rencontre et un mélange entre deux populations
au profil génétique différent, qui a impliqué des hommes originaires de
Sibérie ou de Mongolie et des femmes qui, elles, étaient originaires du sud
de la Chine. Les haplogroupes maternels chinois majeurs ont manifestement une origine sud-asiatique et témoignent
d’une expansion septentrionale datant
de bien avant – 10. 000 BP […].
Au Japon, il s’avère que le peuple AÏNU (qui a longtemps été,
pour les anthropologues, une sérieuse énigme) descend de populations
paléolithiques venues de la région du LAC BAÏKAL, en SIBERIE. Cette population
très ancienne s’est en partie mélangée avec des populations arrivées dans
l’archipel bien plus récemment et d’origine
sino-coréenne pour former le peuple japonais tel qu’il existe à l’heure
qu’il est. Les Aïnus, en dépit de certains de leurs traits physiques qui
avaient longtemps intrigué, n’ont par conséquent rien d’européen, pas plus
qu’ils ne sont apparentés aux Aborigènes d’Australie ! C’est juste une
vieille population, peu étendue ainsi que l’étaient tous les groupes humains
avant l’explosion démographique du néolithique, qui a simplement dû demeurer
très longtemps particulièrement isolée (
un peu comme les Basques, par exemple).
En Europe, l’haplogroupe maternel le plus fréquent est l’haplogroupe H. Les ADN mt majeurs des Européens sont apparus […] chez les
chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique supérieur […] : 80% du
pool ADN mt [présent en Europe] dériverait
du Paléolithique et seulement 20% du Néolithique.
En revanche, les ADN-Y archaïques (paléolithiques) ont été, de
toute évidence, repoussés vers des
régions périphériques, soit par les agriculteurs néolithiques en provenance du
Proche-Orient (Mésopotamie, Anatolie et Caucase), soit, plus tard encore, par
la ruée des peuples de langues indo-européennes venus d’Anatolie et, surtout,
des steppes de l’Eurasie. Par exemple, les régions où l’haplogroupe masculin I
demeure le plus répandu sont la SCANDINAVIE, le NORD DE L’ALLEMAGNE, le
PAYS-BASQUE et la SARDAIGNE.
Comme dans d’autres régions du monde, on peut voir là une trace
de l’appropriation des habitantes fécondables des régions conquises par leurs
envahisseurs de sexe mâle. Soit par effet de préférence, de fascination (venant
des femmes), soit par la force. On a vu se reproduire le même phénomène lors de
la conquête (puis de la colonisation) des Amériques, à partir du XVIe siècle,
par les Européens : élimination des autochtones mâles par la guerre et
métissage plus ou moins forcé en ce qui concernait leurs femmes.
L’Europe a été le théâtre des « invasions »
indo-européennes les plus massives, puisque, à l’heure qu’il est, on parle, sur
la quasi-totalité de son territoire (Pays-Basque, Hongrie, Finlande et Turquie
d’Europe exceptés), des langues indo-européennes et que, surtout, les
haplogroupes Y les plus fréquents
actuellement en Europe sont R1a et R1b, typiques des populations
indo-européennes originaires des steppes de l’Eurasie. Non sans raison, l’auteur,
Chaline fait remarquer que […] la domestication
du cheval [intervenue dans les steppes eurasiennes] a joué un très grand rôle dans cette dispersion [des Indo-européens]
un peu dans toutes les directions, de même que l’invention du char et la
métallurgie du fer qui leur donnaient des avantages militaires certains.
A partir des données génétiques, on est en mesure de situer la première vague de migrations de ces
peuplades [à partir de la steppe] vers –
6200 BP, dans les BALKANS.
L’haplogroupe Y R1b est l’haplogroupe le plus répandu qui soit
en EUROPE OCCIDENTALE. On a retrouvé ses plus
anciennes formes […] en Anatolie ou sur les territoires du Caucase, entre la
Mer Noire et la Mer Caspienne, en Iran et en Asie centrale. En Europe de l’ouest
et de l’extrême ouest, il a été introduit par l’arrivée des peuples
proto-italiques, proto-celtes (au nord des Alpes) et proto-germaniques.
Les Indo-européens porteurs de l’haplogroupe R1a, quant à eux,
seraient arrivés en Europe vers – 5200 BP,
avec une culture appelée « culture de la céramique cordée ». Tout
indique qu’ils sont originaires des STEPPES QUI BORDENT LA MER NOIRE ET QUI
OCCUPENT L’EURASIE SEPTENTRIONALE.
Très commun de nos jours en EUROPE CENTRALE et en EUROPE DE
L’EST, cet haplogroupe Y est associé aux langues slaves mais aussi aux langues
irano-indiennes. Il s’est probablement diffusé dans toutes es directions qu’il
a prises entre le néolithique(- 4800 BP) et la fin de l’Âge du bronze (vers –
3000 BP).
Les indo-européens deviennent, on le voit, bien moins
mystérieux.
Il est, au travers de cet ouvrage captivant mais assez aride
qui, en fait, a tout d’un manuel, remarquable de constater à quel point les
membres de notre espèce ont eu, au cours des âge, une étonnante fringale de « bougeotte »
et, très souvent, de voyages au très long cours (à pied, en embarcations, et
plus tard à cheval). Leur histoire, vue grosso modo, pourrait, sans grande
difficulté, se résumer à une suite quasi ininterrompue d’alternances entre des
mouvements d’éloignement, de séparation, de fractionnement à partir d’une, puis
de plusieurs populations-souches avec effet de dérive génétique liée à de longs
isolements et, à l’inverse, de rencontres, de reprises de contact, de
métissages (pacifiques ou non) entre groupes désormais différenciés physiquement
et culturellement, de façon parfois très accentuée ou en tout cas ressentie
comme telle (en vertu du très fort tribalisme qui caractérise notre nature).
Il est merveilleux de découvrir combien la génétique « parle ».
Jusqu’à nous révéler, pour notre plus grande surprise, la trace
de grandes migrations dont on ne soupçonnait même pas jusqu’à présent l’existence
(par exemple, la profonde et ample pénétration de l’haplogroupe Y indo-européen
R1b au cœur de l’Afrique sub-saharienne).
Sans doute est-il évident que d’autres découvertes nous
attendent…
P. Laranco.
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