Le ciel n'était plus
qu'un champ de laine épaisse,
un toison bouclée à l'éclat sourd, nacreux,
un duvet dont mon corps aurait pu se couvrir
et j'avais l'impression qu'il m'aurait tenu chaud.
Ses ondulations bouclées ne bougeaient point
aussi impénétrables que strates de roc
rien ne semblait en mesure de les trouer,
leur pelage blême : un matelas colossal
et doux dans lequel je me serais bien vautrée.
Patricia Laranco.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
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