Le temps est
pudique ce soir
Il se cache dans le silence
Dans les interstices de la pénombre
Dans les vers que j'écris
Dans les mots oubliés
Dans la mémoire frivole
Dans l'absence des vents
Et dans les impératifs de l'été
Il se cache dans le silence
Dans les interstices de la pénombre
Dans les vers que j'écris
Dans les mots oubliés
Dans la mémoire frivole
Dans l'absence des vents
Et dans les impératifs de l'été
Il me refuse
Le dialogue
La connivence
La rencontre
Les possibilités du savoir
De l'amitié
De l'amour
Des illusions
Le dialogue
La connivence
La rencontre
Les possibilités du savoir
De l'amitié
De l'amour
Des illusions
Et j'ai le
vertige
De l'ignorance
De la liberté
Du déterminisme absent
Du poème sans fard
De la pensée malmenée
De la strophe née du hasard
Des rêves et de l'oubli
De l'ignorance
De la liberté
Du déterminisme absent
Du poème sans fard
De la pensée malmenée
De la strophe née du hasard
Des rêves et de l'oubli
Oui le temps est
pudique ce soir
Je reste assis à mon bureau
À l'abri de la nuit incisive
Des mensonges du jour
À l'abri de nos mœurs ridicules
Et des discours inutiles
Des verbes d'où suintent les mirages
Et les tristes farandoles de la rêverie
Je reste assis à mon bureau
À l'abri de la nuit incisive
Des mensonges du jour
À l'abri de nos mœurs ridicules
Et des discours inutiles
Des verbes d'où suintent les mirages
Et les tristes farandoles de la rêverie
J'ai pris ma
plume
Je l'ai trempée
Dans l'âme visqueuse
Du réel
Du vrai
Du ciel
Et de la mer
Et je n'ai pas retrouvé le temps
Je l'ai trempée
Dans l'âme visqueuse
Du réel
Du vrai
Du ciel
Et de la mer
Et je n'ai pas retrouvé le temps
Ce soir encore
Il ne me dira rien
Il ne me dira rien
Tant pis
Le poème seul ébrèche l'instant
Le poème seul ébrèche l'instant
Et j'écris au
fil de l'ennui
Le temps à perdre et son absence.
Le temps à perdre et son absence.
Gillian GENEVIÈVE
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