Rossignol
Soupirs de vagues
aux rivages,
larmes blessées
par le vent...
aux rivages,
larmes blessées
par le vent...
La transhumance
a fait voler les pas
des rêves inachevés.
a fait voler les pas
des rêves inachevés.
Ô rossignol,
chantre des années perdues...
chantre des années perdues...
L'aube a fait migrer tes chagrins
depuis que la nuit a bu
ta voix dans les entre-feuilles
des branches ensevelies
qui protégeaient les caféiers
dans les montagnes d'Haïti.
depuis que la nuit a bu
ta voix dans les entre-feuilles
des branches ensevelies
qui protégeaient les caféiers
dans les montagnes d'Haïti.
Et l'azur s'est effacé
devant les crépuscules
rougis par les sèves
des arbres
des forêts mortes.
devant les crépuscules
rougis par les sèves
des arbres
des forêts mortes.
Ô rossignol,
l'horloge parfaite
de mon Grand-Père...
l'horloge parfaite
de mon Grand-Père...
La déchirure des nuits
entache les spleens
des matins embaumés
par l'absence de ta voix
entache les spleens
des matins embaumés
par l'absence de ta voix
et la mer s'enfuit
aux limites de tes yeux
pour naufrager la félicité
dans les tunnels
des jours indécis...
aux limites de tes yeux
pour naufrager la félicité
dans les tunnels
des jours indécis...
Marc LOUVERTURE.
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