Les yeux fermés, les yeux ouverts
Ton image gravée en moi m'obsède
La ligne ferme de ton nez, de tes yeux l'horizon clair
Que cache souvent, mal venue, une visière,
Et la pulpe de ta bouche que je voudrais caresser, embrasser.
Ton image telle un filigrane dans ma Geste ordinaire
Parfois s'estompe, disparait un moment,
Puis revient plus nette et plus cruelle.
Que ne puis-je arracher de mon âme
Cette marque indélébile
Qui me nourrit, qui m'effraie et qui m'émeut ?
Ton image est en moi comme un sceau indestructible...
Les heures passent lentement
Ni tristes ni gaies, elles passent sans l'effacer.
Lumière au bout de la nuit
Ton image luit.
Tu es mon phare
Et le ressac des flots mauvais
Ne pourra, contre les brisants, me rejeter.
Les yeux fermés, les yeux ouverts
Je suis guidée.
Eliette VIALLE.
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