U.S (STOP THE MONEY PIPELINE, English and French versions) : We’re starting a MONTHLY NEWSLETTER.

 

So, we have news: we’re starting a monthly newsletter. Beginning today, we’ll send these newsletters near the start of each month, and each newsletter will go a little deeper than our normal messages, providing an additional level of insight into our strategy and our work. To kick us off, we’re digging into an old strategy that has gained renewed prominence lately: the boycott. Ever since the Irish Land League organized community members in County Mayo to band together and refuse to serve, work for, trade with, or even deliver mail to the tyrannical English land agent, Captain Charles Boycott, the boycott has become a staple in the activist’s toolkit. And nearly 160 years after Captain Boycott was shunned, it's a tool that’s still used with remarkable effectiveness. After Target dropped its DEI targets in February, Black faith leaders called for a boycott of the company. In the months that followed, the company’s sales and stock price tanked. By August, Forbes was announcing that the boycott had cost the Target CEO his job and the company’s investors $12 billion. After Elon Musk started his attempts to destroy the US government earlier this year, including bragging about putting USAID into the woodchipper, an act that may have killed half-a-million people so far, thousands committed to boycotting Tesla as part of the #TeslaTakedown movement. In the midst of the boycott, Tesla sales collapsed, the stock price cratered, and before long Musk was out of the government. More recently, after Disney suspended Jimmy Kimmel, a boycott of Disney grew so rapidly that it forced the company into reinstating the comedian. And, of course, with the Communication Workers of America and Tesla Takedown, we’ve launched the T-Mobile Boycott. In the fight to save democracy, T-Mobile has chosen the wrong side: it’s hosting Trump Mobile on its network, despite the conflicts of interest being so great they may amount to corruption. T-Mobile is also partnering with Elon Musk’s Starlink, and it lobbied in favor of Trump’s deadly budget bill, which will strip healthcare from millions of Americans. In response, alongside our friends at CWA and Tesla Takedown, we’ve set a goal of 10,000 T-Mobile customers canceling their contracts between November 14-16. In the process, we hope to make it clear not just to T-Mobile but all of corporate America: there are costs to siding with this authoritarian government. If you’re a T-Mobile customer, you can take the pledge to hang up on T-Mobile here. Even if you’re not a customer, we encourage you to take the pledge to boycott T-Mobile. The boycott is happening right before the holiday season, when a lot of people switch carriers – tens of thousands of people pledging to never switch to T-Mobile at this time of year is an important part of the campaign. But I also want to be honest with you, I don’t know if this campaign will work. I recently canceled my contract with T-Mobile and switched to Visible (saving more than $60 on my monthly cell phone bill in the process). Yet, as economically advantageous as it was, it took me about forty-five minutes to switch from T-Mobile, including a call to the company to get a “port out pin”. In the grand scheme of things, forty-five minutes isn’t an eternity, but it’s also not nothing. It took me less than four minutes to cancel my Disney+ subscription earlier this month. I have no idea if we can get 10,000 people to do something that might take them nearly forty-five minutes, even if we can convince them it is a small but important act in the fight to save democracy. But I do know this, in his powerful book On Tyranny: Twenty Lessons from the 20th Century, Timothy Snyder’s first lesson was, Do not obey in advance. And not only is T-Mobile obeying in advance, it's actively courting the Administration, even as the horrors pile up: the attacks on free speech, the naked threats against political opponents, the vanishing of countless human beings into a gulag in El Salvador. If a company like T-Mobile believes that there are no economic consequences to siding with authoritarianism, they are much more likely to do it. This is a tragedy of the system we have built: if a corporation thinks that buttering up to a guy trying to end democracy is in its short-term interests, it’ll do it. But as the recent campaigns against Target, Tesla and Disney have shown, boycotts are an effective way to hold the powerful to account, just as was the case in Ireland in the 1870s, So, in this time of grave peril for this country and the entire world, let us use our money to build the world we want to see. From Target to Tesla to T-Mobile, let us boycott the collaborators. In Solidarity, Alec Connon, Stop the Money Pipeline coalition director.

Alors, nous avons des nouvelles : nous lançons une newsletter mensuelle. À partir d'aujourd'hui, nous enverrons ces newsletters au début de chaque mois, et chaque newsletter ira un peu plus loin que nos messages habituels, offrant un niveau supplémentaire d'informations sur notre stratégie et notre travail. Pour commencer, nous allons nous pencher sur une vieille stratégie qui a récemment gagné en importance : le boycott . Depuis que la Ligue foncière irlandaise a mobilisé les habitants du comté de Mayo pour qu'ils s'unissent et refusent de servir, de travailler, de commercer avec, ou même de lui livrer le courrier, le tyrannique agent foncier anglais, le capitaine Charles Boycott, le boycott est devenu un outil incontournable du militantisme. Près de 160 ans après le rejet du capitaine Boycott, cet outil est toujours utilisé avec une efficacité remarquable. Après que Target a abandonné ses objectifs en matière de diversité, d'équité et d'inclusion en février, des chefs religieux noirs ont appelé au boycott de l'entreprise. Dans les mois qui ont suivi, les ventes et le cours de l'action de l'entreprise ont chuté. En août, Forbes annonçait que le boycott avait coûté 12 milliards de dollars au PDG de Target et aux investisseurs. Après qu'Elon Musk a commencé ses tentatives de détruire le gouvernement américain plus tôt cette année, notamment en se vantant d'avoir mis l'USAID dans le broyeur à bois, un acte qui a peut-être tué un demi-million de personnes jusqu'à présent, des milliers de personnes se sont engagées à boycotter Tesla dans le cadre du mouvement #TeslaTakedown. Au milieu du boycott, les ventes de Tesla se sont effondrées, le cours de l’action s’est effondré et, peu de temps après, Musk a quitté le gouvernement. Plus récemment, après que Disney a suspendu Jimmy Kimmel, le boycott de Disney s'est développé si rapidement qu'il a forcé l'entreprise à réintégrer le comédien. Et bien sûr, avec les Communication Workers of America et Tesla Takedown, nous avons lancé le boycott de T-Mobile . Dans sa lutte pour sauver la démocratie, T-Mobile a choisi le mauvais camp : il héberge Trump Mobile sur son réseau, malgré des conflits d'intérêts si importants qu'ils pourraient s'apparenter à de la corruption . T-Mobile est également partenaire de Starlink, la plateforme d'Elon Musk, et a fait pression en faveur du projet de loi budgétaire meurtrier de Trump, qui priverait des millions d'Américains de soins de santé. En réponse, avec nos amis de CWA et de Tesla Takedown, nous avons fixé un objectif de 10 000 clients T-Mobile résiliant leur contrat entre le 14 et le 16 novembre. Ce faisant, nous espérons faire comprendre clairement, non seulement à T-Mobile, mais à toutes les entreprises américaines : soutenir ce gouvernement autoritaire a un coût. Si vous êtes client T-Mobile, vous pouvez vous engager à raccrocher sur T-Mobile ici . Même si vous n'êtes pas client, nous vous encourageons à vous engager à boycotter T-Mobile. Ce boycott a lieu juste avant les fêtes de fin d'année, période pendant laquelle de nombreuses personnes changent d'opérateur. Les dizaines de milliers de personnes qui s'engagent à ne jamais changer d'opérateur à cette période de l'année constituent un élément important de la campagne. Mais je veux aussi être honnête avec vous : je ne sais pas si cette campagne fonctionnera. J'ai récemment résilié mon contrat avec T-Mobile et opté pour Visible (ce qui m'a permis d'économiser plus de 60 $ sur ma facture de téléphone portable mensuelle). Pourtant, aussi avantageux que cela ait été financièrement, il m'a fallu environ quarante-cinq minutes pour changer de fournisseur, y compris un appel à l'opérateur pour obtenir un code PIN de transfert. Globalement, quarante-cinq minutes, ce n'est pas une éternité, mais ce n'est pas rien non plus. Il m'a fallu moins de quatre minutes pour résilier mon abonnement Disney+ plus tôt ce mois-ci. Je n’ai aucune idée si nous pouvons convaincre 10 000 personnes de faire quelque chose qui pourrait leur prendre près de quarante-cinq minutes, même si nous pouvons les convaincre qu’il s’agit d’un acte petit mais important dans la lutte pour sauver la démocratie. Mais je sais ceci : dans son puissant livre De la tyrannie : vingt leçons du XXe siècle , la première leçon de Timothy Snyder était : N’obéissez pas à l’avance. Et non seulement T-Mobile obéit à l'avance, mais il courtise activement l'Administration, alors même que les horreurs s'accumulent : les attaques contre la liberté d'expression, les menaces flagrantes contre les opposants politiques, la disparition d'innombrables êtres humains dans un goulag au Salvador. Si une entreprise comme T-Mobile estime qu'il n'y a aucune conséquence économique à se ranger du côté de l'autoritarisme, elle est bien plus susceptible de le faire. C'est une tragédie du système que nous avons construit : si une entreprise pense que flatter quelqu'un qui tente de mettre fin à la démocratie est dans son intérêt à court terme, elle le fera. Mais comme l’ont montré les récentes campagnes contre Target, Tesla et Disney, les boycotts sont un moyen efficace de demander des comptes aux puissants, comme ce fut le cas en Irlande dans les années 1870. Alors, en cette période de grave péril pour ce pays et pour le monde entier, utilisons notre argent pour construire le monde que nous voulons voir. De Target à Tesla en passant par T-Mobile, boycottons les collaborateurs. En solidarité, Alec Connon, directeur de la coalition Stop the Money Pipeline.