On voudrait
être moins conscient –
moins pénétré
de ce qui
est
car
quelquefois
ça fait
trop mal.
On préférerait
être un
bloc,
un roc
opaque, rien
qu’un
corps
une
glaise brute sculptée
sans
pensée sans nerfs sensitifs,
un paquet
de viande têtu
qui, à l’instar
du sanglier
se
contenterait de foncer
à l’aveugle
dans les
taillis.
Mais non,
notre lucidité
lumière
cruelle aux dards froids
qui
nous
percent de part en part
cadeau
des mains
de Lucifer
ne nous
laisse pas en repos.
Où est
le paradis
perdu ?
Patricia Laranco.
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