lundi 2 novembre 2015

Un poème de François TEYSSANDIER (France).

Terre qui se désagrège
Comme la tendre écorce
Qui entoure l'aubier du cœur

Tu projettes ta voix d'étranger
Vers les hautes murailles de la lumière
Pour qu'elle les franchisse d'un bond

Libre encore dans l'air que ton souffle
Accroît bien au-delà de ces rivages
Qui enfermeront bientôt ton corps

Dans le plus secret cachot
De tes désirs et de tes rêves brisés





François TEYSSANDIER.

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