lundi 23 novembre 2015

Un beau FRAGMENT de Umar TIMOL.

Brièveté de l'existence. Cri de celle dépossédée de l'autre. Étrange traversée des cris. Celui de la genèse et de celui de la fin. Son corps devenu chétif. Celui d'un enfant. Corps qui sait la grâce du dénuement. Elle lui caresse le visage. Notre visage à tous.
Ses mains, preuves d'une compassion qui ne sait la finitude.
Nous sommes cette frêle lumière tendue entre les obscurités. Parfaire cette lumière. Du moins tenter. S'éveiller à son amour. Étendre cet amour à tous les êtres.
L'amour seul endeuille la mort. A chaque instant de nos vies.


Umar TIMOL


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire