Brièveté de l'existence. Cri de celle
dépossédée de l'autre. Étrange traversée des cris. Celui de la genèse et de
celui de la fin. Son corps devenu chétif. Celui d'un enfant. Corps qui sait la
grâce du dénuement. Elle lui caresse le visage. Notre visage à tous.
Ses mains, preuves d'une compassion qui
ne sait la finitude.
Nous sommes cette frêle lumière tendue
entre les obscurités. Parfaire cette lumière. Du moins tenter. S'éveiller à son
amour. Étendre cet amour à tous les êtres.
L'amour seul endeuille la mort. A chaque
instant de nos vies.
Umar
TIMOL
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