ce soir
les étoiles n'ont plus leurs vitres phosphorescentes
pour arrondir l'éclair matriciel
les étoiles n'ont plus leurs vitres phosphorescentes
pour arrondir l'éclair matriciel
ce soir
elles sont comme des fusées propulsées
pour s'unir au vent
elles sont comme des fusées propulsées
pour s'unir au vent
ce soir
des myriades d'épis de regards croisés
sont déracinés de l'œil enchainé à tant de cœurs blessés
des myriades d'épis de regards croisés
sont déracinés de l'œil enchainé à tant de cœurs blessés
ce soir
il n'y a que la vieille lune édentée
qui ricane sur les bords
il n'y a que la vieille lune édentée
qui ricane sur les bords
Claude Sterlin ROZEMA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire