Le matin d’hiver
et son masque de
farine,
ses corpuscules d’air
tout blancs, éparpillés
aussi léger que
des particules de
talc :
on dirait que le
maillage, que
le tissu
du monde se
distend, qu’il est tout plein
d’accrocs.
Que tous se
composants
se désolidarisent…
La fraîcheur
ambiante vous rentre sous les ongles
et s’y durcit telle
une pièce de bambou.
L’esseulement
hisse son aura sans couleur.
Lui aussi, est
constitué de dispersions pâles,
de grains de
poudre en voie
de dissémination.
Il a même
apparence que le froid : exsangue.
Patricia Laranco
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