Désarmé de la pesanteur et du
temps
Démuni de la consolation
Criblé de métal ardent
Larmes sèches sur la peau blafarde
De celui vidé de sang
Arrimé à la boue où j'enlise
Impuissant je subis les assauts du vent
Lacéré de griffures immondes
De ma gorge s'écoule le hululement des fous
Contre la nuit des temps
Démuni de la consolation
Criblé de métal ardent
Larmes sèches sur la peau blafarde
De celui vidé de sang
Arrimé à la boue où j'enlise
Impuissant je subis les assauts du vent
Lacéré de griffures immondes
De ma gorge s'écoule le hululement des fous
Contre la nuit des temps
Le soleil en écharde perce mes pupilles
La mort à la main, la paix à la bouche
Je vais pour libérer ce cri d'enfant
En buée dans l'air encore froid
Comme des morceaux d'âmes
Qui s'échapperaient du corps
Les mains ouvertes au vent
Je foule la mémoire de la paix insouciante
Pendant que s'engloutissent les glaciers oubliés
Qui vont vers le déluge
La mort à la main, la paix à la bouche
Je vais pour libérer ce cri d'enfant
En buée dans l'air encore froid
Comme des morceaux d'âmes
Qui s'échapperaient du corps
Les mains ouvertes au vent
Je foule la mémoire de la paix insouciante
Pendant que s'engloutissent les glaciers oubliés
Qui vont vers le déluge
CEEJAY.
©
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