Toute nue dans mon lit
à genoux ou tout debout
telle une fauvesse
une chasseresse
je te détruis.
C’est jouissif.
Tu ne peux m’échapper
captif.
C’est de bonne guerre
nécessaire
indispensable
à la quiétude de ma nuit.
Et puis, que venais-tu faire
sous ma moustiquaire,
si ce n’est me sucer
le sang,
oser me vampiriser,
misérable moustique ?
Tu ne m’auras pas.
C’est moi qui t’aurai.
Suzanne DRACIUS.
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