vendredi 8 juillet 2022

Un poème de Edith BERTHUIT.

 

 

 

 

 

 

Face à la haine parfois qui bouillonne

Se contraindre à la patience

Ne pas s’agiter, éviter d’entendre

Se clore loin de son fracas

Attendre et se nettoyer

Tâcher de rester étanche

Penser à sourire

Même vaguement

Trouver sa place

Ne plus se laisser surprendre

Et ne jamais oublier

 

 

 

Souvent une immense lassitude

Une envie de fuir

De devenir invisible

N’être plus

Laisser place à un grand rien

Ne laisser la trace que du vide

S’échapper au noir calme

 

 

 

Il me reste encore à faire

Pour un jour

 

 

 

Se sentir libre de lui être étrangère

Comme en train de se refaire

En goutte à goutte

En plein cœur

Le sang qui circule puissamment

Qui marque

Partout.

 























Edith BERTHUIT.

Juillet 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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