samedi 3 juin 2017

Christophe BREGAINT (France)



Te voilà 
Une fois de plus
En panne
A la périphérie de la vie



Tu es si peu
Visible
Routard 
Du désenchantement



A hauteur de la lassitude 
Il ne se passe rien d’étincelant 
Plus aucun matin n’émerveille
Ton réservoir à spleen



D’entre les murs 
Où il faut bien vivre 
Dos courbé sous le temps qui s’écoule
En attendant parfois peut-être



Que le vent souffle 
Pour qu’une vague se forme
Et qu’elle te fasse remonter le courant
Loin de cette déchéance qui parade



A l’endroit où tu es tombé













Christophe BREGAINT


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