La plus grande banque française se serait rendue complice d’un génocide qui a coûté la vie à plus de 800 000 personnes, femmes et enfants compris. Agissez pour que les institutions financières soient tenues responsables des violations de droits humains qu’elles seraient amenées à financer. |
Ce scandale dépasse l’entendement.
En acceptant la demande de la Banque nationale du Rwanda (BNR) en juin 1994, en plein embargo sur les armes au Rwanda, BNP Paribas aurait transféré les fonds servant à des criminels de guerre pour acheter des armes ayant servi à la perpétration du génocide des Tutsi.
Sans ce transfert de fonds qu’aurait autorisé la BNP, 80 tonnes d’armes n’auraient probablement jamais été livrées au Rwanda et n’auraient, de fait, pas servi à la perpétration du génocide de 800 000 Tutsis, femmes et enfants compris.
Une autre banque a pourtant refusé de transférer la somme d’argent nécessaire au colonel Bagosora, commandant hutu, pour réaliser cet achat illégal d’armes en violation de l’embargo de l’ONU.
La BNP aurait donc été la seule banque à accepter ce transfert.
Ces révélations ont certainement de quoi vous indigner, et la bonne nouvelle est que nous avons le moyen d’agir.
Au lendemain du début d’une nouvelle mandature, nous disposons d’un formidable moyen de pression populaire pour pousser les nouveaux élus à renforcer la régulation des acteurs de la finance tels que BNP.
En acceptant la demande de la Banque nationale du Rwanda (BNR) en juin 1994, en plein embargo sur les armes au Rwanda, BNP Paribas aurait transféré les fonds servant à des criminels de guerre pour acheter des armes ayant servi à la perpétration du génocide des Tutsi.
Sans ce transfert de fonds qu’aurait autorisé la BNP, 80 tonnes d’armes n’auraient probablement jamais été livrées au Rwanda et n’auraient, de fait, pas servi à la perpétration du génocide de 800 000 Tutsis, femmes et enfants compris.
Une autre banque a pourtant refusé de transférer la somme d’argent nécessaire au colonel Bagosora, commandant hutu, pour réaliser cet achat illégal d’armes en violation de l’embargo de l’ONU.
La BNP aurait donc été la seule banque à accepter ce transfert.
Ces révélations ont certainement de quoi vous indigner, et la bonne nouvelle est que nous avons le moyen d’agir.
Au lendemain du début d’une nouvelle mandature, nous disposons d’un formidable moyen de pression populaire pour pousser les nouveaux élus à renforcer la régulation des acteurs de la finance tels que BNP.
Les divers éléments récoltés depuis 1994 amènent l’ONG Sherpa, le CPCR et Ibuka France à considérer que la BNP ne pouvait ignorer qu’en procédant à ce transfert, elle pouvait se rendre complice de génocide.
Ces associations ont, pour cette raison, déposé une plainte avec constitution de partie civile contre le géant bancaire pour complicité de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
C’est la première fois qu’une plainte est déposée sur ce fondement en France.
Si les faits étaient avérés, cette plainte permettrait de mettre en lumière la responsabilité potentielle des investisseurs en matière de crimes de guerre, et plus largement en matière de violation de droits humains.
Avec Sherpa, le CPCR et Ibuka France, SumOfUs demande ainsi à ce que les acteurs de la finance soient responsabilisés afin que tout individu soit assuré que son épargne ne puisse jamais servir à une opération financière permettant la perpétration de telles violations.
Ces associations ont, pour cette raison, déposé une plainte avec constitution de partie civile contre le géant bancaire pour complicité de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
C’est la première fois qu’une plainte est déposée sur ce fondement en France.
Si les faits étaient avérés, cette plainte permettrait de mettre en lumière la responsabilité potentielle des investisseurs en matière de crimes de guerre, et plus largement en matière de violation de droits humains.
Avec Sherpa, le CPCR et Ibuka France, SumOfUs demande ainsi à ce que les acteurs de la finance soient responsabilisés afin que tout individu soit assuré que son épargne ne puisse jamais servir à une opération financière permettant la perpétration de telles violations.
Les membres de SumOfUs ont déjà réussi à faire adopter des lois faisant passer l’humain et la planète avant les profits des multinationales.Il y a toute juste un an, nous étions plus de 500 000 à obtenir l’interdiction historique des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en France, ouvrant la voie à une interdiction dans l'UE et au Canada.
Il est temps aujourd’hui de pousser le gouvernement et les nouveaux élus à étendre les obligations des multinationales en matière de respect des droits humains aux investisseurs tels que BNP.
Chaque voix sera cruciale dans cette bataille.
Il est temps aujourd’hui de pousser le gouvernement et les nouveaux élus à étendre les obligations des multinationales en matière de respect des droits humains aux investisseurs tels que BNP.
Chaque voix sera cruciale dans cette bataille.
Merci pour tout ce que vous faites,
Nabil, Fatah et le reste de l'équipe SumOfUs
Plus d’informations
La BNP visée par une plainte pour complicité de génocide au Rwanda
Le Monde. 29 juin 2017.
Le Monde. 29 juin 2017.
Lettre datée du 22 janvier 1998, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général
Conseil de sécurité de l'ONU. 26 janvier 1998.
Conseil de sécurité de l'ONU. 26 janvier 1998.
L’usage de la dette extérieure du Rwanda (1990/1994). La responsabilité des bailleurs de fonds. Analyse et recommandations
Pierre Galand et Michel Chossudovsky. 1 novembre 1996.
Pierre Galand et Michel Chossudovsky. 1 novembre 1996.
Déclaration de témoin d’Ezakar Bigilinka, chef du département étranger à la Banque commerciale du Rwanda
Tribunal pénal international pour le Rwanda. 17 mars 2004.
Tribunal pénal international pour le Rwanda. 17 mars 2004.
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