Un jour, au réveil, ils sont interpellés par la police avec leur famille. Ils se préparaient pour l’école, mais leur journée bascule dans la peur.
Après des heures dans un véhicule de police, ils sont enfermés dans un centre de rétention administrative, pour ainsi dire, une prison !
Derrière le grillage, ils n’ont plus de liberté, sont parfois séparés d’un de leurs parents, côtoient des adultes menottés, sont déscolarisés et vivent dans la peur d’être expulsés.
Oui, en France, des enfants subissent ce traitement
traumatisant au seul motif que leurs parents n’ont pas
leurs papiers à jour et sont menacés d’expulsion.
Alors qu’Emmanuel Macron vient de prendre ses fonctions à la tête de l’Etat, La Cimade en appelle a une grande mobilisation citoyenne avec ses partenaires le Réseau Education sans frontières (RESF), la Ligue des droits de l’Homme (LDH), l’Anafé, le MRAP, le Syndicat des avocats de France (SAF), France terre d’asile et l’ASSFAM. Notre objectif : pousser le président de la République à mettre un terme à cette pratique maltraitante dont aucun enfant ne peut sortir indemne ! Il y a urgence : en métropole, le nombre d’enfants enfermés a doublé en 2016, et ils sont des milliers à subir cet enfermement à Mayotte.
Pour cela, la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme et pointée du doigt par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies. Le président Emmanuel Macron a le pouvoir d’interdire cette maltraitance, comme le recommande le Défenseur des droits.
Avec La Cimade et ses partenaires, exigez la fin de l’enfermement des mineurs et de leurs parents dans des centres de rétention.
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