samedi 17 juin 2017

Un nouveau venu sur le site : le brillant poète belge CEEJAY, avec son poème LE FOUM.




Avec les voix aux sons de chutes d'eau
De glissements de feuilles sèches sous le vent
La musique du monde devient paroles.



Revenu au large de la rive
Entre l'oubli et l'absence, la houle et la vague
Dérivant vers un ailleurs d'écume.



Le mot est tranché sur la lèvre
Que la tiédeur habite encore
Ce couperet te fige.



Lourd de tes songes, vêtu de sable et d'algues
Comme un fantôme de brume rongé par la rouille
Aux yeux l'invisible horizon des nomades.



Grondés, rudoyés, menacés
Les mots roulent dans ta bouche close
Inavalables comme un baiser fatal.



Muselés au joug de l'oppression, interdits de divulgation
Ils frissonnent entre tes dents
A l'aube froide de l'humanité.























CEEJAY.
Le 15/06/2015,
à Nador (Maroc).







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