Que savez-vous de ces chemins abstraits, de cette
énigme où clignotent des étoiles à l’infini. Le matin, fenêtres grandes
ouvertes, je m’égare, étranger à ce que je vois ou ne vois plus. J’allume ma
pipe de Cogolin, me renverse sur ma chaise et me libère de toutes ces pensées
qui me poursuivent comme des histoires sans parole.
Tout voyage ne vaut pas retour.
Comme l’eau qui s’en va
Sous le vieux pont de bois
Je m’en vais vers le soleil couchant
Sous le vieux pont de bois
Je m’en vais vers le soleil couchant
Là où le vent
jamais ne s’apaise.
Richard TAILLEFER
In Ce petit trou d'air au fond de la
poche
Editions Prem'édit.
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