samedi 7 mai 2022

Un poème de Patricia LARANCO, LA FAÇADE.

 

 

 

 

 

 

 

 Sous le ciel d’un gris furibond,

frappée par un soleil blanc-craie,

la façade paraît creusée

tel

un visage grimaçant.

Chaque fenêtre y est un creux,

une orbite bien enfoncée

où les ombres aux cernes malsains

tuent l’éclat du verre terni

en le submergeant

de leur crue.

Le tout, exsangue et chiffonné

se déforme en contorsions

dignes d’une vision d’horreur, et elle en devient

monstrueuse.


 

 

 

Texte et photographie : Patricia Laranco.


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