Alors UP, vous êtes dissous ou pas ? Le 29 avril, nous étions notifiés de la volonté du Ministère de l'Intérieur de dissoudre Urgence Palestine... Après plus de deux mois, une plainte déposée à l’ONU contre la France, plus de 250 k signatures sur notre pétition et le soutien exprimé par plus de 1 000 organisations, Urgence Palestine est toujours là. Comme nos camarades avant nous, nous avons fait face à une répression visant nos vies intimes et familiales : intimidations, gels des avoirs, perquisitions, attaques administratives avec pour but de nous réduire au silence face à la complicité de la France... Une complicité qui se manifeste par le financement et l'armement de la guerre génocidaire comme par le survol de Netanyahou de la France malgré sa mise en cause pour génocide à la CPI.
Une complicité qui a renforcé notre détermination à nous organiser partout, à faire bloc dans la coalition Guerre à la Guerre, à dénoncer la complicité militaire française dans le génocide en cours dans les manifestations, meetings et rassemblements. Malgré la répression, nous continuons à porter partout la voix du peuple palestinien en lutte. Le plus important est de garder notre boussole. La repression ne doit pas nous détourner de notre objectif et de notre devoir : lutter pour la fin du génocide, et la libération de la Palestine. Les Palestinien•nes nous montrent la voie, acculés, épuisés, affamés, ils continuent le combat et restent fidèles à leurs principes et au sacrifices de leurs martyrs.
Votre mobilisation est vitale
Parce que vous avez signé, relayé, protesté, la dissolution n’a pas (encore) eu lieu. Elle reste une menace, mais on a montré qu’on pouvait résister ensemble. En faisant front face à la dissolution, nous nous donnons les moyens de continuer le combat. Et vos signatures ne s’opposaient pas seulement à la répression : elles disaient NON au génocide, NON à la complicité de la France, OUI à une Palestine libre, OUI à la liberté d'expression des voix palestiniennes et à la solidarité internationale. Alors on continue.
Jusqu’à la libération. |
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