Alors que beaucoup d'entre nous se soucient de notre empreinte
carbone, les milliardaires parcourent le monde dans des jets
privés. Et ce n'est pas tout, ils le font sans payer d'impôts : le
carburant d'aviation n'est pas taxé comme l'essence de votre voiture.
Ce n'est pas seulement injuste — c'est scandaleux.
Mais cela pourrait changer dans quelques semaines lors d'un grand
sommet de l'ONU à Séville où les dirigeants débattront d'une
idée simple : taxer les jets privés et les voyages aériens de luxe
et utiliser l'argent pour financer la justice climatique et le
développement.
Les dirigeants du Brésil, de la France, du Kenya et de la Barbade
soutiennent déjà l'idée d'une taxe de solidarité. L'Espagne et l'UE
demeurent indécises. Si nous sommes suffisamment nombreux à
nous exprimer maintenant, nous pouvons les pousser à agir —
avant le sommet de Séville.
Dites à l'Espagne, au Brésil, à la France et à l'UE de taxer le
carburant des jets privés et les vols de luxe — et de financer
des solutions climatiques.
Cette levée serait simple, intelligente et équitable :
1) Mettre fin à l’exonération fiscale pour le kérosène des jets
privés — en ce moment, les milliardaires qui volent en privé paient
souvent zéro impôt sur leur carburant, tandis que nous petits
conducteurs sommes taxés à chaque plein. C'est une des injustices
climatiques les plus flagrantes — et il est temps de le changer ;
2) Taxer les sièges de luxe à forte émission — les vols en classe
affaires et première occupent plus d'espace, consomment plus de
carburant, et devraient être plus lourdement taxés ;
3) Cela aiderait à récolter plus de 100 milliards par an — sans nuire
aux autres voyageurs ;
4) Envoyer l’argent aux communautés vulnérables faisant face aux
conséquences de la crise climatique.
Et ce ne serait que le début. Si les pays peuvent convenir d'avancer
sur cette question, cela ouvrirait la voie à des engagements plus
audacieux lors de la COP30 au Brésil — et débloquerait des
financements substantiels pour la justice climatique. Nous ne
voulons pas de miettes. Nous parlons de centaines de milliards
récoltés équitablement et dépensés là où cela compte le plus.
Maintenant, vous vous demandez peut-être : est-ce que cela va
vraiment fonctionner ?
Bonne question. Et voici une réponse honnête : seulement s'il y a
une volonté politique. Les lobbies des combustibles fossiles et de
l'aviation s'y opposent fermement. Mais de plus en plus de
gouvernements disent : “STOP.” En fait, plus de 20 pays ont déjà
mis en place des taxes sur les compagnies aériennes, y compris des
pays comme la France et la Norvège. Il s'agit de les renforcer pour
faire face à notre réalité : l'urgence climatique.
C'est là que vous intervenez. Les politiciens savent compter — et ils
comptent les noms. Chaque signature vient faire monter la
pression pour agir à Séville.
Ajoutez votre nom pour exiger des taxes climatiques sur les
voyages aériens des ultra-riches.
Ce n'est pas juste une pétition. C'est un bout d'une vague
grandissante. De la taxation des milliardaires et des géants des
énergies fossiles, à la lutte contre la pollution liée aux crypto et au
transport maritime — un mouvement mondial s'érige pour réclamer
un financement climatique équitable et porté par les citoyens.
Nous l'avons déjà fait. Vous avez aidé à pousser des banques à
abandonner le charbon, des entreprises de combustibles fossiles à
faire face à des poursuites, et l'UE à renforcer ses règles
climatiques. Maintenant, il est temps de dire : la justice
climatique signifie taxer ceux qui en sont les plus
responsables — et utiliser l'argent pour construire un avenir
meilleur.
Marquons l'histoire à Séville.

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