Bonjour, Je m’appelle Ann, j’ai 41 ans et je vis avec un trouble hormonodépendant grave : le trouble dysphorique prémenstruel. Le TDPM, causé par une hypersensibilité aux fluctuations hormonales, touche plus de 3% des personnes menstruées. Bien qu’il soit reconnu par l’OMS, il reste largement mal diagnostiqué. Vivre avec le TDPM, c’est chuter chaque mois : dépression, douleurs, pensées suicidaires… Et avec 450 cycles en moyenne dans une vie, cela devient un traumatisme chronique. En 10 ans, j’ai vu plus de 15 médecins qui m’ont prescrit plus de 20 traitements différents : contraceptifs, antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques… Rien n’a marché. Au contraire, beaucoup ont empiré mes symptômes, jusqu’à ce que je découvre - par moi-même - que la périménopause était en cause. | |
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En France, la périménopause est un angle mort médical. On nous dit de faire du yoga, de respirer, de prendre des antidépresseurs. Mais pas de traitement adapté. Pas d’écoute. Pas de reconnaissance. J’ai lancé cette pétition pour que la périménopause soit enfin reconnue comme un enjeu de santé publique, que les professionnels soient formés, et que nous ayons toutes et tous accès aux traitements hormonaux adaptés, partout sur le territoire. | |
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La périménopause peut débuter dès la trentaine et durer de 2 à 15 ans, avec d’importantes fluctuations hormonales bien avant l’arrêt des règles. Une période particulièrement instable pour les personnes atteintes de TDPM, mais qui bouleverse plus largement au moins 20% des femmes et AFAN*. Depuis un an, je suis enfin sous traitement hormonal bio-identique. Il m’a redonné sommeil, stabilité, et a réduit douleurs et idées noires. Scientifiquement validé, ce traitement protège aussi contre l’ostéoporose et les troubles cognitifs ou cardiovasculaires. Et pourtant, je dois continuer à me battre pour l’obtenir ! Pendant que le Royaume-Uni, le Canada ou l’Australie avancent avec des protocoles sûrs et efficaces, la France attend l’arrêt des règles pour agir — trop tard ! Résultat : suicides, souffrances silencieuses, pertes d’emploi, diagnostic erronés, traitements inadaptés, et une infantilisation des patientes. Des millions de femmes et AFAN pensent devenir folles, alors qu’elles manquent simplement d’information et d’hormones vitales. Merci de signer et de partager cette pétition. | |
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Merci de tout coeur pour votre soutien. Ann. *AFAN : personne assignée fille/femme à la naissance. |

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