Un nouvel accord commercial avec l'Amérique du Sud, l'accord UE-Mercosur, permettrait d'importer en Europe davantage d'aliments cultivés à l'aide de pesticides interdits, menaçant ainsi notre santé et les moyens de subsistance des petits exploitants locaux. Les grandes entreprises agroalimentaires font pression en ce sens, mais nous pouvons les en empêcher, si nous agissons maintenant ! |
|
|
Bonjour,
Les pesticides toxiques interdits en Europe sont sur le point de se retrouver dans nos assiettes. L'accord commercial UE-Mercosur permettrait à des quantités massives de viande, soja et céréales, fruits et légumes en provenance d'Amérique du Sud, où les pesticides interdits en Europe sont encore largement utilisés, d'inonder nos marchés [1]. Il ne s'agit pas seulement d'un accord commercial, mais d'une porte dérobée qui permettrait à ces produits chimiques toxiques de se glisser dans nos assiettes. C'est un cadeau fait aux grands groupes agroalimentaires, mais un désastre pour notre santé et pour les petits agriculteurs locaux à travers l’Europe. Tandis qu'ils sont contraints de respecter des normes environnementales et sanitaires strictes, les géants de l'agroalimentaire seraient libres d'importer des aliments à bas prix contenant des pesticides interdits. C'est injuste, dangereux et totalement inacceptable [2]. Mais voici la bonne nouvelle : nous avons le pouvoir d'arrêter cela. La France, la Pologne, l'Autriche et l'Italie s'opposent déjà à cet accord. Et s'ils tiennent bon, cet accord s'effondrera [3]. Les grandes entreprises agroalimentaires se battent pour les faire changer d'avis, et c'est là que nous intervenons. Si nous faisons suffisamment de bruit, nous pouvons montrer à ces gouvernements que les citoyen·nes de toute l'Europe les soutiennent et convaincre ainsi encore plus de pays de rejeter cet accord. |
Après des années de négociations, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait adopter l'accord commercial en décembre dernier [4]. Mais ce n'est pas parce qu'un accord est signé qu'il est définitif. Pour que cet accord prenne effet, il doit être ratifié par les pays de l'UE représentant au moins 65 % de la population de l'UE. Cela représente beaucoup de personnes, et cela signifie que certains pays clés ont le pouvoir de faire échouer l'accord pour de bon. La France, la Pologne, l'Autriche et l'Italie se sont déjà prononcées contre le Mercosur. Si ces pays votent contre l'accord, celui-ci ne verra pas le jour. Ensemble, défendons les normes alimentaires européennes, protégeons notre santé et les moyens de subsistance des petits exploitants locaux. |
Ce n'est pas la première fois que nous nous opposons à des accords commerciaux dangereux, et que nous gagnons. Lorsque nous nous sommes battus contre un accord commercial similaire entre l'Europe et les États-Unis, le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), nous avons démontré que la pression publique pouvait forcer les politiciens à faire passer l'intérêt général avant les profits des entreprises. [5] Aujourd'hui, nous avons une nouvelle chance. La France, la Pologne, l'Autriche et l'Italie sont en première ligne contre le Mercosur, et nous sommes plus que jamais sur le point de mettre fin à cet accord néfaste. Mais nous avons besoin d'une vague de contestation massive pour nous assurer qu'ils ne reculent pas et que d'autres pays se rallient à la lutte. Faisons passer notre message : l'Europe doit bannir les pesticides interdits de nos aliments et rejeter le Mercosur !
Avec espoir,
Giulio (Rome), Virginia (Madrid), Lesly (Marseille) et toute l'équipe WeMove Europe.
|
|
|
|
 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire