Bonjour, Du poison dans le thon ! Aujourd'hui, BLOOM et foodwatch s’associent pour tirer la sonnette d'alarme, face à une situation qui doit changer d’urgence : la contamination généralisée du thon au mercure. Ce métal lourd se retrouve dans les rayons alimentation comme si de rien n’était, au détriment de notre santé. Agissez dès maintenant : |
Mercure : des résultats alarmants sur le thon en conserveL’association BLOOM a analysé 148 boîtes de thon provenant des 10 plus grandes chaînes de supermarchés en Europe. Les résultats font froid dans le dos : toutes les boites, sans exception, sont contaminées au mercure, alors que c’est l'une des 10 substances jugées les plus préoccupantes par l'Organisation Mondiale de la Santé, aux côtés de l’amiante et de l’arsenic. Les supermarchés sont responsables de mettre en rayon des produits qui ne comportent pas de risque. Ils doivent agir de toute urgence pour protéger notre santé, en attendant que la réglementation évolue. BLOOM et foodwatch demandent à E.Leclerc, Intermarché et Carrefour, les 3 plus gros distributeurs en France, de s'engager immédiatement à : | ||
Mercure dans le thon : des mesures laxistes... pour protéger les intérêts des industrielsLa pollution au mercure contamine les océans sous la forme de méthylmercure. Il est alors absorbé par le phytoplancton, lui-même avalé par le zooplancton, puis ingéré par des poissons et fruits de mer... Ces animaux marins accumulent ce dérivé toxique tout au long de leur vie. Lorsque des poissons prédateurs comme le thon, plus gros, les mangent à leur tour, ils concentrent encore plus de ce contaminant, car ils se situent en bout de chaîne. Malgré la toxicité du mercure, la réglementation européenne accepte jusqu'à 1 mg/kg dans le thon, contre seulement 0,3 à 0,5 mg/kg pour d’autres poissons. Un véritable non-sens, puisque le mercure n’est pas moins toxique dans le thon... La raison de ce laxisme est bien simple : pour que les industriels de la pêche continuent d’écouler leurs stocks, la réglementation s’est adaptée pour assurer que 95% de leur thon puisse être vendu. Ou quand les intérêts privés prennent le pas sur notre santé à toutes et tous... |
2 associations indépendantes unies pour vous protégerBLOOM est une association entièrement dévouée à l’océan et à ceux qui en vivent, pour préserver la biodiversité, les habitats marins et le climat et lutter contre les principales causes de destruction du plus grand Commun de la planète : la pêche industrielle et les extractions d’hydrocarbures. foodwatch et BLOOM s’associent pour la première fois dans le cadre de cette campagne pour agir contre ce scandale de santé publique. Le mercure est un puissant neurotoxique : de faibles doses consommées régulièrement suffisent pour entraîner de graves troubles du développement neuronal chez les enfants et attaquer le fonctionnement cérébral des adultes. Le mercure est classé cancérigène probable par le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC). Clairement pas le genre de substance que l’on veut retrouver dans nos assiettes ! |
Aidez-nous dans ces combats ! C’est uniquement grâce à la générosité et l’engagement des donatrices et donateurs que foodwatch peut, en toute indépendance, enquêter sur les conséquences néfastes des pratiques des industriels, passer à la loupe les aliments de votre quotidien, alerter le grand public et exiger des changements concrets. |
Agissons pour la santé de toutes et tous : signez cette pétition et alertez en partageant cette newsletter à toutes les personnes que vous connaissez et qui consomment du thon. Merci d’agir avec nous pour rendre l’alimentation plus sûre. Camille Dorioz, responsable de campagne foodwatch France. |
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