vendredi 25 octobre 2024

Quelques réflexions...

 











La Vie poursuit son (peut-être) unique 

objectif, celui de se perpétuer. De maintenir 

sa propre nature. Au travers de ses milliers 

de formes, de variations, d'évolution.

Peut-être est-ce là l'unique "finalité" qui, au 

fond, lui importe.











Le soleil met sur toutes les choses

un Sourire.











Le regard scientifique, logique, moderne, 

(fondé sur ce qu'au XVIIIe siècle, l'élite des 

Lumières européennes appelait "la Raison") 

nous aide à mieux expliquer, à comprendre 

de plus en plus le monde. Cependant, dans le 

même temps, il le banalise, l'aplatit, lui ôte 

beaucoup de sa poésie, de son aura 

mystérieuse, qui pousse à la contemplation, à 

l'imagination et au rêve. Ainsi s'installe aussi 

l'ennui, cette "plaie" de notre monde 

quadrillé, désenchanté et prosaïque, 

fortement liée à la notion de maîtrise, de 

contrôle du hasard et de "risque zéro".











Nous ne vivons pas dans un monde où les 

sexes sont “complémentaires”. Nous vivons 

dans un monde où le garçon, puis l'homme 

sont bien mieux aimés, bien mieux accueillis 

et considérés infiniment plus positivement 

que le sexe féminin. L'individu mâle a sa 

place de plein droit dans le champ social; 

l'individu féminin en est, pour sa part, 

maintenu à la marge. L'état (millénaire) de 

dépendance de la femme et l'attitude de 

soumission qui en résulte viennent ici prêter 

main forte au Pouvoir mâle, à l'exercice, 

toujours possible, de la violence masculine et 

à la solidarité des hommes entre eux qui, 

bien souvent, fonde la séparation des sexes. 

Fondamentalement et intimement, les 

femmes ont PEUR et elles ont HONTE. Non 

seulement elles vivent sans cesse dans la 

crainte de l'agression, sexuelle et/ou 

physique, mais aussi, au surplus, elles ne 

peuvent qu'à de rares occasions se 

débarrasser de la conscience aigue que le 

jugement sociétal leur est, globalement, 

défavorable, car il y a beau temps que la 

misogynie nous formate profondément, tous 

autant que toutes.













L'ÊTRE ne me parait pas être la vraie source 

de sa propre angoisse de finitude. C'est, bien 

plutôt, la CONSCIENCE qu'il possède et 

entretient de son propre état d'être au 

monde qui semble le charger, le lester de ce 

sombre problème.





















P. Laranco.













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