Saupoudrés d'un or roux
Les gros nuages oblongs
Ont l'air placide et doux
Comme des lamantins
Réunis dans l'eau bleue
Et légère
Du soir.
Au plus bas du ciel
Débonnaires et gras
Ils frôlent les murs gris
Qui ceignent notre cour
Tel un bétail confiant
Qui voudrait
S'approcher.
Leur corps est
Détendu,
Leur larvaire blancheur
Parle de nonchaloir
Et de flasque abandon,
De crépuscule en vue
Et d'étale langueur.
Comment leur vue ne nous apaiserait-elle pas ?
Texte & photographie : Patricia Laranco.
(Août 2025).
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