samedi 28 février 2015

A Paris, en mars, 10 POÈTES CONTEMPORAINS seront présentés à L’ENTREPÔT.

Librairie-Galerie Racine






André 
PRODHOMME
et
Svante SVAHNSTRÖM   





Présentent

10 poètes contemporains







Alain Breton, Pierrick de Chermont, Maurice Couquiaud,
Bruno Doucey, Paul Farellier, Nadine Lefébure,
André Prodhomme, Svante Svahnström, Elodia Turki
et Daniel Barraud de Lagerie (1947-2014)





Mardi 24 mars 2015
19h 15 précises



A l’Entrepôt
7/9 rue Francis de Pressensé
75014  Paris
France












Entrée Libre







www.lentrepot.fr








vendredi 27 février 2015

Deux poèmes de Bobby PAUL (Haïti).

mes noirs mots chéris
ne vous en faites pas
des qu'en dira-t-on
dites haut et fort
ce que vous avez à dire







CHEZ NOS CHERS COUSINS

là-bas chez nos chers cousins
là-bas sur l'autre versant obscur
du visage caché de la frontière
ils tiennent mordicus
à ce que leurs champs de haine
soient arrosés
de sang vif
de sang apatride
de sang noir
de sang haïtien
là-bas chez nos voisins
les arbres ont chaque saison
des fruits étranges
des fruits qui ont une âme
que l'amour ne refuse pas
des fruits qui ont un cœur 
qui ne bat plus la joie de vivre
des fruits noirs
des fruits qui dans le vent pleureur
dandinent vagues la corde au cou
là-bas sur les croix muettes
des corps noirs sont cloués
crucifiés, immolés à la gloire du racisme



















Bobby PAUL

2015

Réfléchissons...

La façon qu’a l’Homme de renier en lui la bête a de quoi faire rire.





Parfois, j’en suis (presque) à envier ceux qui ont des hallucinations.
Au moins ne voient-ils plus l’effroyable ennui que le banal, que le réel, que le charnel, que le tangible nous procurent.





Moi, je glisserai bien un « c » dans le mot « banal » pour en faire « bancal ».





Ce qui me fait le plus rigoler chez les bourgeois, les possédants de tous rangs, de toutes sortes, c’est leur terreur de se voir dépossédés, de perdre ce qu’ils ont. C’est cela qui, sans doute, constitue leur grande faiblesse. Liée au matérialisme. Donc, si l’on y réfléchit, à une certaine bestialité.





Les mots « lucide » et « suicide » possèdent le même nombre de syllabes. De plus, ils riment parfaitement. Est-ce étrange !





Aimer, de même que haïr…cela s’apprend. Oui ; tout à fait.





L’Homme est un être de déni.





La vie est, peut-être, la plus efficace des substances vomitives.





Le Moi (du moins en Occident) est une sorte d’addiction.





On pourra dire absolument tout ce qu’on voudra de la mort…il n’empêche que l’état de trépassé est mille fois moins fatiguant que la vie.





La vie n’est, au bout du compte, qu’une perception.
Donc, à chacun sa perception de la vie, et de ce qui l’entoure, et (le cas échéant) de ce qu’il endure.
Désaccords, difficultés à communiquer résultent, pour beaucoup, de cela.
Le monde existe, certes, mais au travers du prisme (déformant ?) de nos cerveaux d’Hommes. Nous ne pouvons le sentir, le « voir » qu’à travers ce que nos cerveaux et leurs prolongements artificiels, techniques nous en présentent, qu’à travers ce qu’ils nous permettent, par leurs caractéristiques, leur manière de traiter les informations qu’ils reçoivent du monde extérieur et de les trier, d’en percevoir. Tout ce qui dépasse les capacités de perception de notre cerveau (y compris les mathématiques), nous demeure imperceptible.
Notre cerveau pourrait bien, en un sens, être un « miroir déformant » des choses qu’il perçoit (et/ou interprète). Ce d’autant plus que le cerveau humain n’est pas que perception du monde extérieur : il est aussi imagination et créativité.
Le mental n’est pas forcément en accord avec ce que le monde extérieur lui renvoie, ou avec ce qu’on lui demande d’accepter pour vrai (par convention sociale). Il possède sa propre vie, précisément ce qu’on appelle « le mental », le « monde intérieur », que chaque individu appartenant à l’espèce humaine a aménagé à sa propre façon, en fonction de ses perceptions et de son vécu.
L’halluciné a son réel, même si l’on considère que ce « réel » est le fruit d’un dérèglement mental.
Qui nous dit que ce que nous percevons est plus « vrai » que ce que lui perçoit ?...





Le culte de la moyenne satisfait le conformisme foncier des gens…et rassure les envieux !





En France, j’ai trouvé toujours assez contradictoire, assez paradoxal cette coexistence que j’y constate entre l’idéal profondément petit-bourgeois du « Français moyen » (avec tout ce qu’il implique et comporte d’humilité et de mesure) et l’orgueil, le goût de la gloriole, la fameuse « arrogance » que l’on reproche si souvent au Français, et qui le rend parfois si imbu de son « modèle », de sa culture.





L’écriture est une savante combinaison, un savant équilibre entre la spontanéité, le déferlement des mots et des images et le contrôle, la rigoureuse maîtrise de leur flot brut, tumultueux. Elle nécessite sans doute autant de digues que de ruptures des digues.





La logique de toute entité, une fois qu’elle existe, est de se maintenir.





D’une manière assez générale, les groupes humains ne brillent pas par leur sens de l’accueil. Tout nouveau venu est, d’emblée, considéré comme un « intrus », observé, scruté, testé et regardé avec un apriori de méfiance, de mépris, d’hostilité plus ou moins larvés.
On connait tous l’existence de phénomènes de « mise à l’épreuve » tel que le bizutage.
Le nouveau venu doit rassurer le groupe dans lequel il entre – ou ambitionne d’entrer- par des manifestations de soumission : discrétion, humilité, efforts de mimétisme, adhésion vigoureuse  et sans cesse réaffirmée aux valeurs, aux modes de vie et autres idéaux main stream.
C’est à ce prix – et à ce prix seulement -  qu’il obtiendra son « adoption ». Il lui faudra, au préalable, avaler un nombre assez conséquent de « couleuvres ».
Les éthologues ont constaté le même fonctionnement chez les chimpanzés. N’est-ce pas passablement consternant ?





La lucidité assumée vous isole, vous « déporte » toujours peu ou prou hors des groupes.





Les gens ne vivent que d’apparence. En général, ils ne veulent jamais admettre que ce qui leur saute aux yeux et ce qui les arrange ou leur est agréable, rassurant. C’est pour cela qu’ils sont trompés.
C’est pour cela qu’on les trompe de façon relativement facile, si malins qu’ils puissent être par ailleurs.





Y aurait-il tant de misogynie si les femmes n’étaient pas elles-mêmes si misogynes et si féroces les unes envers les autres, dans nombre de cas ?





Le monde dans lequel nous vivons ne fait que donner l’illusion d’être sorti de l’animalité.
C’est un monde qui continue, quoiqu’on en dise, de détester et de mépriser profondément tous ceux à qui leur moindre force physique ou leurs moindres atouts en termes de statut ne permet pas de s’imposer, d’occuper une position de DOMINANCE. C’est un monde qui cultive une misogynie quasiment généralisée, qui abuse souvent des enfants et qui se débarrasse des handicapés et des grands vieillards ; c’est un monde qui, en général, laisse très peu s’exprimer les « jeunes ».





L’étonnement et l’émerveillement « poétiques » devant le monde ont aussi pour vertu de nous le rendre étrange, quasiment étranger.





S’étonner, s’émerveiller devant le spectacle de tout ce qui nous entoure, de tout ce qui s’offre à nos sens, ainsi que le font déjà les jeunes enfants, c’est déjà nourrir l’idée, plus ou moins consciente, qu’il ne va pas de soi.
C’est, d’ores et déjà, quelque part, un germe d’incitation, d’invitation à le modifier.





En peinture, ce n’est pas tout, me semble-t-il, de poser des couleurs sur l’espace d’une toile ou d’un quelconque autre support. Encore faut-il que lesdites couleurs émanent, irradient un éclat. Encore faut-il qu’elles soient jusqu’au plus profond d’elles-mêmes – porteuses d’un flux, d’un filon de lumière sous-jacente, dont la circulation les anime et les irrigue, leur confère chatoiement et vie.
Plus encore que le verbe, la couleur se doit de prendre relief, de se faire charnelle. C’est, à mon humble avis, la seule condition de sa présence réelle et effective.
Le succès d’un peintre est dans la texture qu’il sait donner à ses teintes – s’il échoue à les parer d’une quelconque luminosité interne, s’il peine à les approfondir, à les renforcer, en les dotant de ce feu intérieur mâtiné de soie et adouci de velours qui change toute la donne, s’il ne parvient pas à communiquer au spectateur de ses œuvres la tentation éminemment tactile de promener le bout de ses doigts sur la lumière qui traverse les teintes, on peut considérer, en quelque sorte, qu’il est passé à côté de son propre travail.
De toute œuvre picturale, on peut, je pense, dire que c’est un délicat et subtil équilibre entre agencement des formes et luminosité (sourde ou éclatante) des coloris.
Mais tout ce que les couleurs véhiculent de luminosité reste essentiel.
Dans l’idéal, tout tableau devrait se métamorphoser en vitrail, ou, à tout le moins, en quelque sorte de fortement approchant.





Pour le rêveur ou pour l’artiste, le quotidien trivial et plat a quelque chose d’un harcèlement.





L’inspiration est parfois aussi tourmentante, aussi harcelante qu’un nuage de taons qui s’acharnerait sans pitié sur votre cerveau.






L’envie d’être l’autre est l’un des grands poisons des relations humaines. L’envie de s’en démarquer aussi.



Il faut avoir atteint un respectable degré d’avancée en âge pour s’apercevoir à quel point l’on était incomplet, inachevé en quelque sorte lorsqu’on était jeune. Donc, si l’on laisse parler la sagesse, il n’est point de regrets à avoir.
On perd, certes, avec la jeunesse, un indéniable nombre d’avantages ; mais ces choses, à y bien regarder, sont importantes surtout aux yeux des esprits qu’on nomme « légers », voire « superficiels ».
Ce qu’en général, on ne discerne pas suffisamment, c’est que le temps qui passe vous enrichit, vous étoffe, vous complète.
Loin de « retirer » des choses ainsi qu’on le croit trop communément, il en ajoute. Il accumule les leçons, les expériences, les connaissances, les souvenirs lourds de sens. Il aiguise le sens de la réflexion et celui de l’observation minutieuse. Il renforce les capacités de détachement, de prise de distance. La sagesse, la sérénité, le sang-froid, la sagacité ne peuvent que s’en trouver considérablement renforcés.
La curiosité et la lucidité peuvent y trouver largement leur compte. Du moins quand tout se passe bien.
On réalise alors ce qu’il y a de plus important dans l’existence. Ce dont les philosophes de la Grèce ancienne ou de l’Inde millénaire parlaient déjà de manière si profonde, si riche.





Entre aimer son pays, ressentir, pour lui, un attachement légitime, et le regarder comme supérieur à toutes les autres contrées que compte l’univers en aspirant à ce qu’il domine allègrement d’autres pays ou – tant qu’on y est – la terre entière, il y a tout de même une nuance, une marge.





Que signifie la conscience ?
Un univers totalement inconscient de lui-même, de sa propre existence, des processus qui le régissent est-il incomplet ? L’inconscience représente-telle une forme de « paix », ou bien plutôt un immense  manque  en termes de plénitude, d’expression ?
Et si, bien plutôt encore, elle figurait l’expression d’une sur-présence, d’une sorte de trop-plein d’être chargé de ne laisser aucune place à la moindre forme de doute ?
L’inconscience et la conscience s’opposent-elles ?
L’être en soi ne se suffit-il pas à lui-même ? N’est-il pas, par le seul fait d’être, d’être jailli du « néant », une expression très vigoureuse ? Ressentait-il le besoin qu’on l’observe, qu’on tente de le comprendre ? Le fait qu’on ne lui renvoie pas sa propre image (même déformée) lui posait-il problème ?








P. Laranco.






mercredi 25 février 2015

NON A LA CORRUPTION ET A L'EVASION FISCALE !! SIGNEZ CETTE PÉTITION.

ONE


Bonjour, 

Vous avez probablement entendu parler du récent scandale SwissLeaks qui a révélé au grand jour un système international d'évasion fiscale à travers la filiale de la banque HSBC en Suisse.

La corruption et l'évasion fiscale ont des conséquences dramatiques sur les pays riches mais aussi sur les pays en développement qui perdent des milliards de dollars chaque année. Pour combattre ces fléaux, il est nécessaire de connaître les montants et la provenance de l'argent caché dans ces paradis fiscaux. 

La Banque des règlements internationaux, cette institution dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, collecte régulièrement des données sur les sommes dissimulées dans les paradis fiscaux. Ces informations seraient extrêmement précieuses pour lutter contre la corruption et l'évasion fiscale. Seulement voilà, le problème est que cette banque ne veut pas les rendre publiques ! 

Signez la pétition appelant la Banque des règlements internationaux et son président, Christian Noyer, à publier ces données sur les paradis fiscaux. Un clic ajoutera votre nom. 

Signez la pétition

Le texte de la pétition est le suivant :

Monsieur le Président,
La corruption et l'évasion fiscale font perdre des milliards de dollars aux pays en développement chaque année. Cet argent pourrait servir à financer des écoles, des hôpitaux et d'autres services publics essentiels.
Aidez-nous à lutter contre les flux financiers illicites en publiant les données sur les montants et la provenance de l'argent caché dans les paradis fiscaux.


Les révélations de SwissLeaks prouvent à nouveau que ces pratiques illicites n'épargnent pas l'Afrique. La Côte d'Ivoire, par exemple, a perdu plus de 190 millions de dollars à cause de l'évasion fiscale en 2007 via cette banque en Suisse. Cet argent aurait pu servir à lutter contre l'extrême pauvreté.

Signez notre pétition et aidez-nous à rendre publiques ces données, dès maintenant.
Un clic ajoutera votre nom.


Merci de votre soutien inconditionnel.

Sara Kianpour, ONE.org

lundi 23 février 2015

La SEMAINE ANTICOLONIALE ET ANTIRACISTE de Paris.

En mars, à Sartrouville (France), le SPECTACLE D'HUMOUR, DE CHANSONS ET DE POÉSIE "DE L'HOMME A LA BÊTE".




Paris, le 20 février 2015


Chère Amie, cher Ami,


François Fournet, poète, écrivain, comédien, membre actif d'Actes de présence, propose

le samedi 7 mars 2015


à 16 h 30

à
l'Espace Saint Paul
19, rue des Rosiers (à l'angle de la rue Louise-Michel) - Sartrouville
RER : Sartrouville (ligne A) ; bus : 262, 272 ; SNCF : Sartrouville (lignes L et J)
le spectacle
De l'homme à la bête
“82 animaux sur scène”
humour, chansons, poésie
avec
Rémi Boibessot
Lyse Bonneville
François Fournet
Sophie Uvodic
(piano)

entrée libre
dans la limite des places disponibles








Amicalement

Pedro VIANNA
Président d'Actes de présence





Actes de présence
ter, passage de Clichy
F-75018   PARIS
Téléphones : +33 (0)9 51 79 61 37 / +33 (0)1 42 93 61 37
Fax : +33 (0)9 51 79 61 37
Courriel : 
actesdepresence@free.fr

Louis SAVARY (Belgique).

il y a tout
dans la poésie
surtout
tout ce qui nous échappe




la poésie n'arrête pas
de harceler de questions
chacune de mes réponses





la poésie
est une étoile filant
à l'infini du langage





le poète se demande où il va
son poème lui
le sait









Louis SAVARY
in Cracheurs de mots,
éditions Les Presses Littéraires,
2013


BOTTLE, photos by Patricia LARANCO.




BOTTLE























































Photographies : Patricia Laranco.
Tous droits réservés / All rights reserved.

jeudi 19 février 2015

Demain, à Villejuif (France), une RENCONTRE avec Anne RIVIÈRE et Yoshie YZUMI

Paris, le 16 février 2015
 
Chère Amie, cher Ami,
 
Anne Breillat Kadri, poète, écrivaine et comédienne, membre d'Actes de présence et l'association
 
Potheam
 
vous convient à 
une rencontre avec
 
Anne Rivière (Annie Bafoil)
auteure, compositeure, interprète
et
Yoshie Yzumi
chanteuse
 
 
le vendredi 20 février 2015
à 15 h
 
12, rue du Clos-Fleuri     Villejuif
métro : Villejuif-Louis Aragon (ligne 7) ; bus : 132, 172, 180
 
la séance sera suivie d'une scène ouverte
 
entrée libre

mais vous pourrez acheter la revue
Poésie 13
(2,50 euros)
 
il est indispensable
 de vous inscrire préalablement
 
renseignements et inscriptions
 
Anne Breillat Kadri
01 47 26 41 25






 
Amicalement,
 
Pedro VIANNA
Président d'Actes de présence







 
Actes de présence
2 ter, passage de Clichy
F-75018   PARIS
Téléphones : +33 (0)9 51 79 61 37 (prix d'une communication locale depuis un poste fixe en France)
                    +33 (0)1 42 93 61 37
Fax : +33 (0)9 51 79 61 37
Courriel : 
actesdepresence@free.fr

Les "versets du mal-être" du poète haïtien Bobby PAUL.

viens lire mes versets du mal-être
du mal ils ne sont pas les fleurs
ni les épis du champ de Maldoror 
ils déclament les soupirs du psaume
ils traduisent en lueur l'ultime silence




Bobby Paul

2015

Demain, à Paris, le TERRITOIRE DU POÈME présente la MAISON D’ÉDITION « L’ ÉCHAPPÉE BELLE » et ses auteurs.

TERRITOIRE DU POÈME
(fondé par Anne Stell )
Animé par CHRISTIAN DEUDON

Présente

« L’ ÉCHAPPÉE BELLE »

Maison d’édition fondée par Florence Isaac en 2010
Elle se veut débat et réflexion du monde actuel et combat contre la pensée unique. Elle comprend une collection poésie, architecture, photographie, nouvelles, danse, théâtre et bien être.


Et  ses auteurs :

EMMANUEL BERLAND : « Du poète et de la poésie »

ANNE-CECILE CAUSSE : « L’aube après toi »

FLORENCE ISSAAC : « Un peu d’amour avant la fin »

PATRICK LE DIVENAH : « Blasons du corps féminin »

CHRISTINE SCHALLER : « La pianiste aux doigts trop courts »

DANA SHISHMANIAN : « Les poèmes de Lucy »


Entretiens et lectures par les auteurs présents
avec la participation de

SUZANNE LE MAGNEN, CATHERINE JARRETT,
NADINE LEFEBURE, CHRISTIAN DEUDON

LE VENDREDI 20 FÉVRIER 2015 à 15H30

A LA BRASSERIE « LE FRANÇOIS COPPEE » (1er étage)
1, Boulevard du Montparnasse M° Duroc
(Consommation obligatoire de 6 ,5 Euros )