mercredi 31 juillet 2013

Parution : les "CONTES DE L'ÎLE MAURICE", de Shenaz PATEL et Sébastien PELON.





Les amis, je vous invite à découvrir le nouveau livre Contes de l'Île Maurice publié par la maison d'édition Atelier des Nomades. C'est un magnifique livre qui réunit 9 contes écrits par Shenaz PATEL et les illustrations sont de Sébastien PELON. 
Sa lecture ramènera les grands à l'enfance et , pour les petits, constituera un vrai régal !

Le livre est actuellement en vente dans toutes les librairies de Maurice, ainsi que dans certains supermarchés locaux.
A l'étranger,  ceux qui veulent se le procurer ont la possibilité de  le commander sur le site d'AMAZON :


http://www.amazon.fr/Contes-l%C3%AEle-Maurice-Shenaz-Patel/dp/2919300032



Bonne lecture !

THE APOTHEOSIS OF SUN, drawings by Patricia LARANCO.





THE APOTHEOSIS OF SUN
Drawing in 4 versions,
black and coloured pencils on checkered paper.






















































Dessin et photographies : Patricia Laranco.


dimanche 28 juillet 2013

Appel à Contributions / Call for Papers : Visages et représentations de la femme dans la littérature camerounaise postcoloniale.

Visages et représentations de la femme dans la littérature camerounaise postcoloniale

Faces and Representations of the Woman in Postcolonial Cameroonian Literature



Depuis toujours la femme constitue un thème privilégié de la littérature. Les textes anciens et fondateurs tels la Bible, le Coran ont consacré l’image de la femme soumise à l’homme, à la société, de la femme comme sujet subalterne. De nombreuses littératures se sont fait l’écho d’un tel discours. A côté des images par ailleurs valorisantes de l’épouse et de la mère se cachent bien souvent des stéréotypes réducteurs qui confinent la femme au rôle de cadette sociale. Ces clichés véhiculés, en premier, par les hommes ont été relayés par les femmes, à travers différents médias à l’instar de la littérature, persuadées alors de ce qu’il fallait défendre ces rôles assignés par la « nature » à la femme. David Ndachi Tagne, s’intéressant à la littérature camerounaise, les a assimilés à des « rôles traditionnels ». Mais on peut se rendre compte que la thématique liée à la femme a singulièrement évolué au fil du temps et ce, avec le surgissement de nouvelles écrivaines dans l’arène littéraire.

Ce changement n’est pas sans rapport avec le nouvel ordre des choses : le changement des mentalités quelque peu rendu nécessaire avec les migrations des populations, des idées, mais aussi des habitus, et la liberté de parole désormais octroyée à tous au Cameroun. Les types à l’instar de la femme soumise, de la femme résignée et de la mère cèdent peu à peu la place à d’autres modèles comme la femme révoltée, la femme libérée, la femme autonome ; la femme se refusant de plus en plus à se laisser cantonner à la sphère domestique et aspirant à des desseins plus nobles. Calixthe Beyala, Marie Claire Dati, Anne Tanyi Tang, Margeret Afuh, Angeline Solange Bonono, Nathalie Etoke, Léonora Miano, Frieda Ekotto, Makuchi, Elise Mballa Meka, elles sont de plus en plus nombreuses à briser l’image sclérosée de la femme pour imposer celle de la femme forte, l’émancipée pour parler comme Arlette Chemain-Degrange. Les femmes tiennent ainsi désormais les premiers rôles loin des rôles de cadettes sociales sous lesquels elles sont souvent dépeintes et dans lesquels l’imaginaire collectif les a confinées. L’occasion leur est ainsi offerte de rehausser leur rôle social par rapport aux multiples occultations de l’histoire. Toutefois, il convient de noter que le sujet de la femme n’est exclusif aux écrivaines, les écrivains comme Mongo Beti, Jean-Roger Essomba, Gaston Paul Effa, Alobwed’Epie, John Nkemngong Nkengasong, Bole Butake, parmi tant d’autres, ont accordé une importante place à la femme dans leurs écrits. Leurs représentations créent parfois des femmes fortes à la seule fin de questionner leur force pendant que d’autres véhiculent l’image de la femme comme une force destructrice. Ce volet ouvre la possibilité à des études comparées des représentations de la femme par les auteurs masculins et féminins dans la littérature camerounaise.

L’objet de l’ouvrage est de présenter une sorte de panorama de l’appréhension de la femme, autant que possible dans une perspective diachronique, dans la littérature camerounaise (littérature écrite, littérature orale, littérature populaire) dans son ensemble et dans sa diversité. Y a-t-il continuité ou rupture ? L’approche comparatiste dans une dimension argumentative devra prioritairement conduire les différentes analyses. Les aspects sociologiques, sociopolitiques, socio-économiques et socio-historique, socio-sémiotique devraient être perçus dans les études ce d’autant que les cultures informent profondément les différentes appréhensions de la femme. Le Cameroun qui se définit communément comme l’Afrique en miniature est une mosaïque culturelle et de savoir-faire et vivre dont la prégnance se ressent dans les rôles de chaque genre dans la société et particulièrement de la femme. Il sera intéressant de voir comment les cultures différentes considèrent la femme. Une attention particulière devra être prêtée aux différences socioculturelles apparaissant dans les productions des mondes littéraires anglophone et francophone.

Les axes suivants sont indicateurs :
- la mise en parallèle des productions d’écrivaines et d’écrivains sur la femme ;
- la mise en parallèle de productions d’écrivains anglophones et francophones sur la
femme ;
- la mise en parallèle d’écrits d’auteures qui valorisent des appréhensions opposées de la
femme ;
- la peinture de la femme camerounaise dans un monde globalisé.


Les propositions d’article, en français et en anglais d’une longueur de 300 mots maximum, suivies d’une brève présentation du contributeur, sont à soumettre aux adresses suivantes:

Pr Flora Amabiamina, Maître de Conférences, Spécialiste de Littérature Comparée et de Littérature Africaine.
floraamabiamina@yahoo.fr
Dr. Blossom N. Fondo, Specialist in Postcolonial Literatures and Critical Theory.foreverblossom@gmail.com

Calendrier à retenir :
- 15 novembre 2013 : date limite de réception des propositions d’article
- 15 décembre 2013 : Réponse du comité de rédaction aux propositions d’article
- 28 février 2014 : date limite de recevabilité des textes définitifs

* * * * *

Faces and Representation of the Woman in Postcolonial Cameroonian Literature

From time immemorial the subject of woman has constituted a central position in literature. Ancient texts such as the Bible and the Koran have perpetuated the image of a woman submitted to the man, to the society and of a woman as a subaltern subject. Many literatures have echoed this discourse. Underneath the somewhat flattering images of the woman as wife and mother are usually hidden denigrating stereotypes which confine the woman to the role of a social subordinate. These clichés originally upheld by men have been espoused by women through different media such as literature, convinced that they had to defend these roles assigned to women by “nature”. Regarding Cameroonian literature, David Ndachi conformed them to “traditional roles”. However there is a noticeable evolution in the theme of woman especially with the advent of new writers on the literary arena.

This change is not unconnected to the new order of things: the change of mentality influenced by the migration of populations, ideas but also habits, and the freedom of speech for all in Cameroon. The image of the submissive, resigned woman and mother is gradually giving place to other models such as the revolutionary woman, the liberated woman, the independent woman, and the woman who systematically refuses the domestic space and aspires to more noble projects. Calixthe Beyala, Marie Claire Dati, Anne Tanyi Tang, Margeret Afuh, Angeline Solange Bonono, Nathalie Etoke, Leonora Miano, Frieda Ekotto, Makuchi, Elise Mballa Meka are amongst the women writers to deconstruct the image of the fragile woman and replace it with the strong emancipated woman, to cite Arlertte Chemain-Degrange. Henceforth, women occupy primary roles far removed from the socially subservient position wherein they have been confined by the collective imaginary. The opportunity has thus been given them to elevate their social role faced with the various concealments of history. However, it is worth-noting that the subject of woman is not only central to writings of women. Male writers such as Alobwed’Epie, John Nkemngong Nkengasong, Bole Butake, Mongo Beti, Jean-Roger Essomba, Gaston Paul Effa amongst others have consecrated important spaces in their creative oeuvres to the woman. Their representations sometimes create strong women only to interrogate their strength while others still continue sustaining the image of a woman as a destructive force. This opens up possibilities of a comparative discourse of the portrayal of women by male and female Cameroonian writers.

The purpose of this book is to present a kind of panorama of the apprehension of the woman from a diachronic perspective in the entire corpus of Cameroonian literature (written, oral, and popular literatures) in its diversity. Papers could seek to answer questions such as: has there been continuity or rupture?, how has the colonial legacy affected the place of the woman as portrayed in literary productions?, how and why is there a stark contrast between literary creations of men and women? The analyses should prioritize a comparative approach and an argumentative dimension. Sociological, socio-political, socio-economic, socio-semiotic, socio- cultural and socio-historical aspects should be perceived in the papers as well as the different cultural influences on the portrayal of the woman.

Cameroon which is generally referred to as “Africa in miniature” is an assortment of culture and know-how whose...is felt in the role of each gender in the society and especially that of women. It would be interesting to see how the different cultures view the woman. A special attention should be given to the socio-cultural differences found in literary productions from the Anglophone and francophone worlds.

The following axes are indicative:
- Parallel discussions on literary productions of male and female writers on the woman
- Parallel discussions on the literary productions of Anglophone and francophone writers
on the woman
- Parallel discussions on writings by authors which valorize opposing views of the woman
- The painting of the Cameroonian woman in a globalized world

Abstracts in English and French of 300 words maximum are expected. This should be accompanied by a brief biosketch, and sent to the following addresses:

Professor Flora Amabiamina; Associate Professor. Specialist in Comparative and African Literatures.
floraamabiamina@yahoo.fr
Dr Blossom N. Fondo; Specialist in Postcolonial Literatures and Critical Theory.
foreverblossom@gmail.com

Important dates
- 15 November 2013: Deadline for the reception of abstracts
- 15 December 2013: Response from the Editorial board
- 28 February 2014 : Deadline for the reception of complete articles







Flora AMABIAMINA
Maître de Conférences - Université de Maroua
Chef de Division de la Coopération Universitaire
B.P. 46 Maroua,

Cameroun
Tél. 00237 22 29 15 48/00237 99.77.96.80 / 00237 79.24.16.64

Les "POÈMES SOUFIS" d'Umar TIMOL (Île Maurice).

au seuil de ta taverne
je me suis prostré
dans les sillons de ton voile
mendiant
l’aumône d’un peu de vin




mais la porte de la taverne
est demeurée close
car selon les cantiques de tes lèvres
il n’est de vin 
que pour l’amant






le vin a calligraphié sur ta peau
la souvenance d'un rituel
celui des cabales de l'amour




il n'est qu'une larme
celle fécondée par tes yeux
qui puisse la déchiffrer






l’aumône d’un peu de vin
encrée
dans la chevelure de l’aimée
console le fou
d’une errance qui jamais ne s’achève






de cette pierre
qui est 

l'œuvre de ton silence
il ne demeure 

plus qu'un fragment -
ta peau et son ombre






l’aimée est la calligraphe
de la lumière
et elle déploie
dans ses moindres filaments
son voile et ses arabesques






césure du silence – je m’y suis pourtant emmuré -

lors de l’étreinte / de Ton souffle /






Umar TIMOL

samedi 27 juillet 2013

Un texte du poète français Alain MINOD.

LA LUNE PASSEUSE




Crépuscule ? Le soleil laissait
Les traces du jour
Réverbérer sur
Les dames
Blanches

La nuit – encore en catimini –
S’est faite appeler :
Toc – Toc – Toc ! …
Incendie dans
Les cols blancs ?

Qui fait vibrer la moire pâle
Des nuées ?...
Toc – Toc – Toc !
Non ! La nuit
N’avait pas encore dessiné
Les arêtes des monts
En dentelles noires –
Qu’une lueur
Ultime vint
Jouer avec
Le jour déclinant …

La voilà décrochant les dames blanches
D’avec la nuit moirée
Elle vient lancer
Son sourire
Dans l’obscur grossissant
Et … Elle se montre –
Rentrant – impériale
Dans la robe étoilée
Du ciel

Fabrique d’écran en lieu et place
Du miroir des neiges –
Sur tout un défilé
Crénelé – noir –
Tout peut se jouer :
C’est la lune qui
A offert pleinement
Sa sphère d’argent
A la route sage
De l’espoir …

Au loin : jeux d’enfants
Sous son lustre
Ici : veille à
La parole
Feutrée

Ne chercherait-on pas
La toison d’or
Sous les nuées grises –
Les arêtes noires
Où les dames blanches
Se sont perdues ?

Demain …Demain –
Pour les argonautes
Du désir




Alain MINOD. 

jeudi 25 juillet 2013

à lire : une THÈSE de 2012 sur le ROMAN MAURICIEN CONTEMPORAIN.



Université de La Réunion
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Universität Regensburg
Fakultät für Sprach-, Literatur- und Kulturwissenschaften


THESE en COTUTELLE
pour obtenir le grade de Docteur
en Littérature comparée & Philologie romane

présentée par



Markus ARNOLD


Écritures de violence et d’interculturalité
enjeux identitaires dans le roman contemporain 
mauricien d’expression française et anglaise



TOME I



Directeurs de thèse : Professeur Jean-Claude Carpanin MARIMOUTOU
Professeur Jochen MECKE




Soutenue publiquement le
17 mars 2012





Jury composé de : 
Michel BENIAMINO, Professeur à l’Université de Limoges
Vinesh HOOKOOMSING, Professeur à l’Université de Maurice
Jean-Claude Carpanin MARIMOUTOU, Professeur à l’Université de La Réunion
Jochen MECKE, Professeur à l’Université de Regensburg 
Françoise VERGES, Consulting Professor à Goldsmiths College de Londres 
Eileen WILLIAMS-WANQUET, Professeure à l’Université de La Réunion








LIEN :
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/84/28/19/PDF/2012LARE0002_Arnold_opt_1.pdf

PHOTOPOÉSIE : "WOOLLY SKY", par Patricia LARANCO.



Quand le ciel
devient laineux,
pelucheux...comme un doux mouton
que n'aurait-on
le bras plus long
pour effleurer
son corps de nacre !






















Photographie et texte : Patricia Laranco.
(Tous droits réservés)

mercredi 24 juillet 2013

En AOÛT, la MEDIATHEQUE DE L'INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE fait son CINÉMA !




Le VENDREDI 23 AOÛT 2013


à 14H


à LA MEDIATHEQUE DE L'INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE,
Rose-Hill,
Mauritius


LA MEDIATHEQUE FAIT SON CINÉMA et présente le 

FILM


LA PROPHÉTIE DES GRENOUILLES


de Jacques-Rémy GIRERD










Dans le cadre du cycle cinéma de la médiathèque, un film qui ravira le jeune public (de 4 à 10 ans).





Au pied d’une paisible colline, le monde des grenouilles est en émoi: toutes les prévisions coïncident, un nouveau déluge s'annonce. C'est alors le début d'une grande aventure où animaux et humains vont devoir apprendre à vivre ensemble. (90min)

mardi 23 juillet 2013

PHOTOPOESIE : "SILENT MOON", by Patricia LARANCO.








SILENT MOON.

Elle me regarde fixement
comme si son désir était
de m’hypnotiser derechef.
Elle est là – reine de la nuit,
la déguisant presque en plein jour,
disque jaune et plein planté sur
une immensité de lait bleu,
de fausse nuit chaude sans air
elle sait que nul ne dort.
Et j’examine longuement
sa nette luminosité
tachetée qui semble vouloir
n’irradier
qu’un silence cru,
aussi compact et aussi nu
que la dérision de l’absence.






















Photographies et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés)


dimanche 21 juillet 2013

Parution (poésie belge) : un RECUEIL de 200 HAÏKUS de Jean BOTQUIN.





"Au risque d’être qualifié d’haïkuiste - à la manière de cruciverbiste ou de sudokiste, ces pratiquants de jeux intellectuels qui servent généralement à tuer le temps- je continue à produire, à côté d’une création moins codifiée, d’improbables haïkus, souvent au départ d’instantanés photographiques que je récolte au cours de mes promenades dans le Hainaut avec des amis marcheurs dont je suis le doyen ou seul avec ma femme lors de nos voyages.
Le présent livret en réunit deux cent, tous postérieurs aux recueils de textes brefs précédents La chambre noire du calligraphe et Bréviaire d’un quotidien.
Je les ai classés en dix-huit séquences de longueur différente qui comprennent des tercets relativement indépendants les uns des autres bien qu’ils soient reliés par la pensée ou par un lieu ou une région parcourue par l’observation et la contemplation.
On le sait, la poésie japonaise observe des règles relativement complexes qui ne se limitent pas à un nombre de syllabes (dix-sept). Vouloir respecter toutes ces règles est impossible car elles tiennent au génie d’une langue orientale, à la philosophie de ceux qui la pratiquent, leur sens religieux, et leur conception de la vie et de la mort. D’autre part la langue française a d’autres qualités qu’il convient de ne pas négliger.
Aussi je ne retiens dans l’écriture de textes brefs que ce qui lui donne sa force évocatrice, sa densité, son caractère suggestif et allusif. L’ascèse de l’économie verbale, de la musicalité et de la simplicité conduit, il me semble, à une extériorisation riche de ce qu’est notre essence même.
Je me suis évertué dans les titres de mes séquences à exprimer le caractère instantané de mes tercets. Ce sont en quelque sorte des synonymes ou des essais de définition de mes haïkus dont je ne voulais citer le nom."


Jean Botquin.

ABSTRACT PHOTOS : IN A WATERBOTTLE, by Patricia LARANCO.





























































Photographies : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).

samedi 20 juillet 2013

Un texte de Umar TIMOL (Île Maurice).

FRAGMENT .


Le désir de l’autre n’est que le désir de soi qu’on façonne en l’autre. Cet autre qui devient un impératif de vie et de sens est une illusion. On s’inspire de ce qu’il est pour le ciseler avec nos mains argileuses et nos rêves. Mais c’est une illusion nécessaire. Car elle accorde un instant le répit. Elle énonce l’oubli et les exaltations. Elle nous renvoie à une possible lumière en soi. Elle nous inscrit dans un vouloir qui récuse le temps. Il nous faut cette illusion. Il nous faut croire en cet autre, croire en la communion des corps, croire en ce narcisse qui a trouvé son semblable, croire qu’il n’est d’autre séjour que le corps de l’autre, qu’il n’’est d’autre absolu que son être, croire qu’on pourra toujours se désirer sans qu’aucune lassitude ne nous trahisse. Aimer est, en d’autres mots, se réincarner dans le miroir d’un autre, miroir qui n’existe que par la force de notre vouloir. Il nous faut cet élan vers l’autre, qui n’est autre que l’élan d’une vie qui refuse la mort. Aimer est le refus de la mort. Mais le refus est d’une matière, celle de l’illusion mais c’est la plus belle des illusions car elle nous enlise dans la lumière éphémère de l’extase.



Umar TIMOL.

vendredi 19 juillet 2013

Parution : un nouveau RECUEIL DE POÈMES de l'écrivain franco-antillais José LE MOIGNE.

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=40830







Visage
                   où la ravine
             dessine son passage
            à la croisée du temps

                    Femme
             qui a trop marché
                  trop lutté
          trop perdu de combats

                Et qui avance
                    la nuit
           sous l’ombre tutélaire
            des gris tamariniers





                       José LE  MOIGNE,
                    
La Louvière,
 14 février 2010








  











                        Fidji ta-a
                   Eti tan ki fè tan
                        kité mak

                         Fanm
             ki maché twòp maché
               ki goumen an twòp
               ki ped twòp konba

          Mé fanm ka fè chimen’y
                       lannuit
                  anba lonbraj
      sé vié pié-tomaren  véyatif la




                      
                      
Igo Drané
(Traduction créole)