L'heure qui monte
Laisse tomber son ombre
Emportez-moi quand le vent passe
Je suis votre oiseau de feu
Tracez sur mon corps vos incendies
Vos sanguinaires bosquets de corail
Avant que l'aigle royal
Ne plane sur nos abondances
Laissez-moi
Me perdre avec vous
Dans les sables mouvants de l'âme
Dans le grand silence de la campagne endormie
Je vous murmure des larmes inconnues
Je voyage sur les vagues grenades
Le sang comme un ruisseau sur ma poitrine
Ma main à peine posée
Contre l'un de vos genoux
Richard TAILLEFER.
In PoéVie Blues, PREM'ediT, 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire