Bonjour, Nous sommes Lorine, Alice et Rita, et nous portons la voix des dizaines de milliers d’étudiantes qui souffrent chaque mois de règles douloureuses. Imaginez qu’on vous demande de rester concentré, d’étudier ou de passer un partiel, alors que vous êtes cloué-e au lit par la douleur. C’est pourtant la réalité de nombreuses personnes parmi nous. | |
![]() | |
Les règles douloureuses touchent plus fréquemment les jeunes femmes de moins de 25 ans. Cela peut s’expliquer par une sensibilité hormonale plus marquée ou un cycle encore irrégulier. Et pourtant, un certificat médical est toujours exigé pour justifier une absence liée à ces douleurs. Pour des étudiant-e-s en situation précaire, sans accès facile à un professionnel de santé et face à des symptômes imprévisibles, cette exigence est tout simplement irréaliste. Ce cadre rigide ne fait que creuser davantage les inégalités entre les personnes menstruées et celles qui ne le sont pas. Un congé menstruel existe déjà à l’université d’Angers, à Bordeaux et dans certaines facultés en région parisienne. Ce dispositif est donc non seulement possible, mais aussi nécessaire. C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’un congé menstruel dans l’ensemble des universités françaises. | |
| |
À l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, le 28 mai, nous adressons trois revendications claires au gouvernement :
Il nous faut atteindre 100 000 signatures avant le début des vacances d’été pour faire bouger les choses et obtenir la mise en place du dispositif dès la rentrée 2025-2026. Chaque signature compte ! Faites circuler notre pétition autour de vous: change.org/CongéMenstruelFac | |
| |
Merci de tout cœur ! Lorine, Alice, Rita #OnVaRéglerÇa |

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire