FÊTE DES SENS.
Prisonnier du corps
Le vent bleu se lève
Sur les toits rouges de désir
Des chants d'oisillons ondoient
S'enroulent comme des perles
Sur les pastilles vertes de la lumière
A l'orée de la mémoire
Les étamines se parent de nectar
Pour voyager dans l'immobilité
Il n'est de vérité
Que celles des mots qui affranchissent
Le regard et l'accouplent
Aux pulsions des messagers invisibles
Le temps lointain est un cordon
Démultipliant les mots du silence
Jusqu'aux confins de l'ivresse
Le cœur chargé
De mille et un rythmes
J'élève mon chant hors des limbes
De mon corps
Le soleil est une fête des sens
Sylvestre LE BON.
In Le rôdeur de l'exil, Les impliqués Editeur, 2023.
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