À JEAN-JACQUES CASTEX
Sans relâche
L’homme taille dans le bois
Jusqu’à ce que les nervures de l’âme
Enfantent de leurs ombres
Il faut bien entendre
Cette main qui façonne
Ce bois qui s’offre
Et s’abandonne
Ils ne se disent rien
Ne se parlent presque pas
Si ce n’est à voix basse
Dans le silence de l’atelier
Dans cette confidence unique et mystérieuse
D’un simple regard complice
Richard TAILLEFER.
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