je suis comme une cire molle
avec les traces d'un démon artiste qui
présage
je suis une âme qui s'auréole
dans la gueule béante des abîmes bruts et
sauvages
ô Tourments cessez de dévorer mes
entrailles à belles dents et à si haut prix
quel secret aurez-vous à me révéler dans
cet empire extatique et inhabité
pauvre appât cynique que j'étais hier au
gibet et me voilà bien changé face à la vie
qui m'apparaît toute nue tantôt en
pucelle aux timides soupirs tantôt en rieuse débauchée
démons incrédules de mes fantaisies
incertaines
quittez mon chevet
savez-vous depuis combien de temps vos
cris me gênent
les choses que vous dites se sont passées
sans effets
(...)
Claude Sterlin ROZEMA,
Août 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire