mardi 15 novembre 2016

Lecture (biologie, anthropologie) : Jean CHALINE, "GÉNÉALOGIE ET GÉNÉTIQUE-La saga de l’humanité : Migrations, Climats et Archéologie", éditions Ellipses, 2014.

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Nous avons, là, affaire à une impressionnante somme de connaissances scientifiques pluridisciplinaires qui, associées, tentent l’audacieux pari de dresser un « profil » (tant d’ensemble qu’au plan du détail) de l’encore mystérieuse histoire qui est celle de notre propre espèce. Jusqu’il y a peu de temps encore, les savants ne disposaient pour ce faire que des trouvailles archéologiques (fossiles, outils et autres artefacts) qui, en ce qui concerne l’histoire de l’HOMO SAPIENS vraiment « moderne », n’étaient guère, force est d’en convenir, démesurément nombreuses. Cependant, à l’heure qu’il est, la climatologie (étude des paléoclimats et des évolutions climatiques du passé, notamment grâce aux techniques du carottage des sols et à l’analyse minutieuse des pollens fossiles) et, surtout, la GENETIQUE DES POPULATIONS (études comparatives des génomes de « spécimens » sélectionnés parmi toutes les populations actuelles du globe) sont arrivés à la rescousse.
Elles permettent à présent de dresser de véritables cartes génétiques des implantations humaines (continent par continent) ainsi que des migrations qui, au cours des âges, mirent en mouvement les divers groupes, donnant lieu à des adaptations, des mutations, des phénomènes de dérive génétique et de sélection par élimination de gènes ou par phénomène de prédilection sexuelle.
Les généticiens peuvent désormais – ô merveille – reconstituer les arborescences généalogiques de notre espèce presque jusqu’à la source, en « suivant à la trace » (dans le temps comme dans l’espace) deux auxiliaires extrêmement  précieux nichés au cœur de nos cellules : le CHROMOSOME Y, présent dans le noyau cellulaire, transmis uniquement de mâle à mâle et, par conséquent, marqueur des lignées paternelles, et l’ADN contenu hors du noyau, dans des organites cellulaires appelés les mitochondries, que seules les mères transmettent à leurs seules filles (ADN MITOCHONDRIAL, abrégé en ADN mt, marqueur des lignées maternelles). Cela constitue une véritable révolution.
La génétique est formelle, et confirme les données plus anciennes de la paléontologie : toute la population humaine qui occupe aujourd’hui le globe est issue d’une souche africaine unique. L’espèce d’hominidés à laquelle, tous autant que nous sommes, nous appartenons descend indiscutablement d’un singe bipède apparu en Afrique il y a quelques sept millions d’années et qui, par mutations successives et sur une période passablement rapide à l’échelle générale de l’évolution, se serait transformé en HOMO ERGASTER-ERECTUS puis, il y a environ 200.000 ans, en la forme humaine que nous sommes.
Aucun doute n’est plus permis désormais : grâce au « pistage » de l’ADN mt, on a pu déterminer que […] la première femme était africaine, et vraisemblablement proche des pygmées et des SAN (Boschimans d’Afrique du Sud). Elle vivait il y a environ – 200. 000 ans et eut, par la force des choses, au moins deux filles. Jean CHALINE la définit comme l’ancêtre commune la plus récente [repérée à ce jour] de toutes les femmes actuelles. Côté chromosome Y, on a pu dater son pendant mâle à environ – 142. 000 ans. Petit bémol toutefois : la rigueur scientifique doit impérativement rester de mise. L’auteur se fait (avec raison) un devoir de nous rappeler qu’il faut prendre les datations des évènements génétiques avec la plus grande prudence […]. Analogues en cela aux datations au carbone 14 de la paléontologie, elles donnent simplement une certaine idée relative d’ancienneté qui peut cependant être à tout moment remise en cause par de nouvelles analyses ; la science n’est jamais statique.
Pour en revenir à ces deux lointains ancêtres, dont nous portons tous – quelque soit notre couleur de peau, notre origine actuelles, en nous les gènes, ils vivaient en AFRIQUE CENTRALE ou en AFRIQUE DE L’EST – et n’étaient même pas les premiers individus de notre espèce. Il est possible que le centre d’apparition de l’ «Eve africaine», à laquelle les généticiens ont attribué de nom de LARA, soit situé en TANZANIE. Suite à un accroissement démographique notable, Les clans LARA, d’après ce que les spécialistes ont pu déterminer, ont subi de très nombreux mouvements de migration à travers le continent africain à partir de – 130. 000 BP, avec une expansion majeure entre – 80. 000 et – 60.000 BP.
Les mutations strictement africaines de l’ADN mitochondrial sont, pour l’essentiel, L0 (qui a migré vers l’Afrique australe, où les Boschimans du Kalahari en concentrent encore aujourd’hui 73%), L1 et L2 (qui ont migré vers l’Afrique de l’Ouest) et L3 (qui a migré vers l’Afrique de l’Est).
La première grande dichotomie entre Africains (haplogroupes L) et non-Africains (macro- haplogroupes M et N a été évaluée à – 117.000 BP par les généticiens.
C’est donc probablement vers cette date que notre espèce aurait réalisé son fameux « OUT OF AFRICA », la mutation N étant intervenue (à partir de L3) au YEMEN, et la mutation N dans la VALLEE DU NIL, d’où elle aurait gagné le PROCHE-ORIENT par le Sinaï. Ces déplacements étaient le fait de petits groupes (clans) qui ne dépassaient pas la centaine d’individus, ou de tribus rassemblant plusieurs clans dont la taille pouvait atteindre environ 250 individus […] qui se déplaçaient à pied. Leur éloignement géographique dans un monde encore presque vierge d’Hommes les isola et les coupa de leurs populations-mères africaines, les condamnant à une consanguinité obligatoire et entraînant chez eux l’élimination d’un certain nombre d’haplotypes (effet de DERIVE GENETIQUE dans les petites populations).
Il se produisit, en fait, deux migrations en direction de l’est, à des époques différentes : OUT OF AFRICA 1 autour de – 100. 000 BP (une sortie « timide » qui ne dépassa sans doute pas le Levant et l’Arabie et ne pouvait comprendre que des mitotypes anciens de LARA, L0 et L1) et OUT OF AFRICA 2, la plus décisive, constituée de plusieurs vagues migratoires, et réalisée entre – 70.000 et – 54.000 BP ; c’est cette dernière qui concerne les haplotypes N et M. Il semble que le premier épisode de l’Out of Africa 2 ait eu lieu vers – 70. 000 BP à travers la Corne de l’Afrique et par tyraversée de la Mer Rouge au détroit de Bab-el-Mandeb (qui était, à l’époque, presque à sec). Elle se poursuivit ensuite, audacieusement, le long des côtes de la péninsule arabique puis gagna celles du GOLFE PERSIQUE et du SOUS-CONTINENT INDIEN ; là, une partie de ces populations bifurqua vers le Nord pour aboutir en CHINE, l’autre contingent migratoire prenant le chemin sud vers le SUD-EST ASIATIQUE (Indochine et grands archipels avoisinants), la NOUVELLE-GUINEE et l’AUSTRALIE/TASMANIE (alors reliées par un « pont » de terre, le niveau des eaux étant nettement plus bas qu’aujourd’hui sur l’ensemble de la planète).
Les DRAVIDIENS et les ADIVASI (TRIBAUX) du sous-continent indien et de l’île de Sri-Lanka compteraient ainsi parmi les descendants directs de l’une de ces vagues de migrants, qui auraient atteint ces terres il y a 60.000 ans.
Quant au deuxième épisode de l’ l’Out of Africa 2, il serait survenu plus tardivement, vers – 54.000 BP et se serait effectué […] en suivant la côte de la Méditerranée et le Sinaï vers le Levant et le Moyen-Orient puis se serait poursuivi d’une part vers L’ASIE DU NORD et la CHINE (atteintes à – 38. 000 et – 39.000 ans), d’autre part vers le SOUS-CONTINENT EUROPEEN (atteint vers – 45. 000 ans).
Un cas particulièrement intéressant est celui de l’inde (prise au sens large) : Chaline nous apprend qu’Aux Indes, les ADN mt sont essentiellement les haplogroupes M, R et U, ce qui, toujours selon lui, est l’indicateur d’une assez grande homogénéité, et suggère [donc] une origine à partir d’un petit nombre de femmes ayant emporté un nombre limité de génomes.
Le macro-haplogroupe M constituerait 60% des ADN mt des Indes, tandis que Le macro-haplogroupe R, dérivé de l’haplogroupe N, se rencontre chez 40% de la population indienne. Les études suggèrent également l’existence d’un phénomène plus récent, intervenu entre – 3500 et – 1200 BP, celui d’une fusion entre deux populations divergentes. La génétique tend également à indiquer que le fameux système des castes est antérieur à la venue (par le nord/nord-ouest) des locuteurs de langues indo-européennes. Il aurait très bien pu se mettre en place avec l’émergence de l’agriculture, ou avec celle de la grande et fort brillante civilisation indigène antique de la Vallée de l’Indus.
Dans l’ensemble, il est à noter que 98% du pool de l’ADN mt des actuels locuteurs indiens, qu’ils soient de langues indo-européennes ou de langues dravidiennes, se présente comme génétiquement assez uniforme. Par contraste, les ADN-Y (R1a, R2, H, L et J2) apparaissent nettement plus diversifiés que les ADN mt, à marque fortement dravidienne. Le R1a indien serait originaire d’ASIE CENTRALE. D’autres gènes ont fait irruption par le nord-est, en provenance du SUD DE LA CHINE.
Globalement, la génétique des populations qui occupent le monde indien se révèle très complexe. Il faut, en sus, compter avec les différences génétiques portant sur la distribution des haplogroupes de l’ADN –Y entre les populations des castes et celles des tribus.
Les AUSTRONESIENS constituent une autre population qui, longtemps, a posé question.
Une fois de plus, la génétique permet de clarifier quelque peu les choses : austronésiens, austro-asiatiques et Hmong ne seraient pas autre chose que le résultat d’un mélange entre des populations mélanésiennes du Sud-Est asiatique et des grands archipels (Indonésie, Philippines) et d’autres populations, « descendues » du SUD DE LA CHINE. Les austronésiens [Malais, Indonésiens, Polynésiens]  possèdent [le même ADN-Y] que les habitants du sud de la Chine, plus des haplogroupes d’ADN-Y caractéristiques de la migration des populations par la voie côtière tropicale. Quant à la migration (l’odyssée) austronésienne proprement dite, elle résulte principalement d’une migration datée d’il y a 5000 ans des cultivateurs de riz de Chine du sud d’abord dirigée vers TAÏWAN, puis (il y a 4000 ans) vers les philippines, d’où ils auraient ultérieurement gagné les autres îles de l’archipel indonésien […] et, il y a 3000 ans, la POLYNESIE. Ils furent, bien avant les Vikings, les premiers grands navigateurs. Pour ce qui est de MADAGASCAR, toute dernière conquête de cette immense vague d’expansion maritime qui fut vraiment exceptionnelle, elle était déjà peuplée par […] les Bantous […] depuis environ 4000 BP et elle fut atteinte par les marins austronésiens soit vers 500 AD, soit dans les premiers siècles de notre ère, soit encore vers 1200 AD.
Cette colonisation récente se serait concrétisée par l’arrivée d’une trentaine de femmes, originaires pour 93% de l’archipel indonésien et Cette population restreinte a fonctionné selon le principe de « l’effet fondateur » […]. L’ADN mt de ces populations serait dérivé de l’ADN mt B […] dominant en Indonésie. A Madagascar, la culture indonésienne, demeurée assez vivace, a, depuis 1500 ans avec l’avancée des agriculteurs […] absorbé et assimilé des éléments africains plus anciens (les fameux Vazimba ?) puis, à la fin du premier millénaire, importé, par traite négrière, de nombreux éléments originaires de l’Afrique de l’Est.
Pour revenir à l’Asie, En Asie du Sud-Est sont arrivées également des populations issues de la « route nord », [donc] de l’Altaï et de l’Asie orientale, où elles [s’étaient infinitésimalement ] hybridées avec [une autre espèce d’hominidés, beaucoup plus archaïques, ] les DENISOVIENS.
Récemment, les généticiens des populations sont parvenus à situer le moment de la divergence génétique entre Asiatiques et Européens ; tout indique que celle-ci est intervenue vers – 40.000 BP.
Le plus ancien ADN mt découvert à ce jour en Chine appartenait à l’haplogroupe B et était postérieur à cette divergence. ; Il représente un ADN mt potentiellement ancestral de la population actuelle asiatique et amérindienne. Un ADN-Y d’origine préhistorique, le O3, est, quant à lui, très commun en Chine, ce qui tendrait à montrer que les populations actuelles de l’Asie présentent une assez grande homogénéité génétique. Ce qui frappe, par exemple, c’est que la Chine compte beaucoup moins de variation génétique que n’en compte l’Asie du Sud-Est au plan du seul ADN mt.
Cependant, les données génétiques étudiées laissent penser qu’il s’y est sans doute produit une rencontre et un mélange entre deux populations au profil génétique différent, qui a impliqué des hommes originaires de Sibérie ou de Mongolie et des femmes qui, elles, étaient originaires du sud de la Chine. Les haplogroupes maternels chinois majeurs ont manifestement une origine sud-asiatique et témoignent d’une expansion septentrionale datant de bien avant – 10. 000 BP […].
Au Japon, il s’avère que le peuple AÏNU (qui a longtemps été, pour les anthropologues, une sérieuse énigme) descend de populations paléolithiques venues de la région du LAC BAÏKAL, en SIBERIE. Cette population très ancienne s’est en partie mélangée avec des populations arrivées dans l’archipel bien plus récemment et d’origine sino-coréenne pour former le peuple japonais tel qu’il existe à l’heure qu’il est. Les Aïnus, en dépit de certains de leurs traits physiques qui avaient longtemps intrigué, n’ont par conséquent rien d’européen, pas plus qu’ils ne sont apparentés aux Aborigènes d’Australie ! C’est juste une vieille population, peu étendue ainsi que l’étaient tous les groupes humains avant l’explosion démographique du néolithique, qui a simplement dû demeurer très longtemps particulièrement  isolée ( un peu comme les Basques, par exemple).
En Europe, l’haplogroupe maternel le plus fréquent est l’haplogroupe H. Les ADN mt majeurs des Européens sont apparus […] chez les chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique supérieur […] : 80% du pool ADN mt [présent en Europe] dériverait du Paléolithique et seulement 20% du Néolithique.
En revanche, les ADN-Y archaïques (paléolithiques) ont été, de toute évidence, repoussés vers des régions périphériques, soit par les agriculteurs néolithiques en provenance du Proche-Orient (Mésopotamie, Anatolie et Caucase), soit, plus tard encore, par la ruée des peuples de langues indo-européennes venus d’Anatolie et, surtout, des steppes de l’Eurasie. Par exemple, les régions où l’haplogroupe masculin I demeure le plus répandu sont la SCANDINAVIE, le NORD DE L’ALLEMAGNE, le PAYS-BASQUE et la SARDAIGNE.
Comme dans d’autres régions du monde, on peut voir là une trace de l’appropriation des habitantes fécondables des régions conquises par leurs envahisseurs de sexe mâle. Soit par effet de préférence, de fascination (venant des femmes), soit par la force. On a vu se reproduire le même phénomène lors de la conquête (puis de la colonisation) des Amériques, à partir du XVIe siècle, par les Européens : élimination des autochtones mâles par la guerre et métissage plus ou moins forcé en ce qui concernait leurs femmes.
L’Europe a été le théâtre des « invasions » indo-européennes les plus massives, puisque, à l’heure qu’il est, on parle, sur la quasi-totalité de son territoire (Pays-Basque, Hongrie, Finlande et Turquie d’Europe exceptés), des langues indo-européennes et que, surtout, les haplogroupes Y les plus fréquents actuellement en Europe sont R1a et R1b, typiques des populations indo-européennes originaires des steppes de l’Eurasie. Non sans raison, l’auteur, Chaline fait remarquer que […] la domestication du cheval [intervenue dans les steppes eurasiennes] a joué un très grand rôle dans cette dispersion [des Indo-européens] un peu dans toutes les directions, de même que l’invention du char et la métallurgie du fer qui leur donnaient des avantages militaires certains.
A partir des données génétiques, on est en mesure de situer la première vague de migrations de ces peuplades [à partir de la steppe] vers – 6200 BP, dans les BALKANS.
L’haplogroupe Y R1b est l’haplogroupe le plus répandu qui soit en EUROPE OCCIDENTALE. On a retrouvé ses plus anciennes formes […] en Anatolie ou sur les territoires du Caucase, entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, en Iran et en Asie centrale. En Europe de l’ouest et de l’extrême ouest, il a été introduit par l’arrivée des peuples proto-italiques, proto-celtes (au nord des Alpes) et proto-germaniques.
Les Indo-européens porteurs de l’haplogroupe R1a, quant à eux, seraient arrivés en Europe vers – 5200 BP, avec une culture appelée « culture de la céramique cordée ». Tout indique qu’ils sont originaires des STEPPES QUI BORDENT LA MER NOIRE ET QUI OCCUPENT L’EURASIE SEPTENTRIONALE.
Très commun de nos jours en EUROPE CENTRALE et en EUROPE DE L’EST, cet haplogroupe Y est associé aux langues slaves mais aussi aux langues irano-indiennes. Il s’est probablement diffusé dans toutes es directions qu’il a prises entre le néolithique(- 4800 BP) et la fin de l’Âge du bronze (vers – 3000 BP).
Les indo-européens deviennent, on le voit, bien moins mystérieux.
Il est, au travers de cet ouvrage captivant mais assez aride qui, en fait, a tout d’un manuel, remarquable de constater à quel point les membres de notre espèce ont eu, au cours des âge, une étonnante fringale de « bougeotte » et, très souvent, de voyages au très long cours (à pied, en embarcations, et plus tard à cheval). Leur histoire, vue grosso modo, pourrait, sans grande difficulté, se résumer à une suite quasi ininterrompue d’alternances entre des mouvements d’éloignement, de séparation, de fractionnement à partir d’une, puis de plusieurs populations-souches avec effet de dérive génétique liée à de longs isolements et, à l’inverse, de rencontres, de reprises de contact, de métissages (pacifiques ou non) entre groupes désormais différenciés physiquement et culturellement, de façon parfois très accentuée ou en tout cas ressentie comme telle (en vertu du très fort tribalisme qui caractérise notre nature).
Il est merveilleux de découvrir combien la génétique « parle ».
Jusqu’à nous révéler, pour notre plus grande surprise, la trace de grandes migrations dont on ne soupçonnait même pas jusqu’à présent l’existence (par exemple, la profonde et ample pénétration de l’haplogroupe Y indo-européen R1b au cœur de l’Afrique sub-saharienne).
Sans doute est-il évident que d’autres découvertes nous attendent…





P. Laranco.

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