lundi 23 janvier 2017

Un beau texte du Mauricien Gillian GENEVIÈVE.

Au cœur du temps : ambivalence et manque, et les mots qui s'absentent de la mémoire.

La pensée est alors submergée par le flot d'images irriguant mes jours et mes nuits, arraché au sommeil des souvenirs, à l'oubli, à la peur enfouie, aux douleurs désincarnées, aux ténèbres de l'enfance, à l'innocence volée, à mon temps, mes heures, mes minutes, mes secondes.

Au cœur du temps, un bref instant, lucidité et certitude, et les mots qui balbutient l'illusion de l'évidence :

Je m'appelle Gillian et je suis vivant.














Gillian GENEVIÈVE.


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