lundi 16 janvier 2017

Une photopoésie de Patricia LARANCO (Moris/France).



Ce qu’on veut oublier
souvent, ça vous poursuit
comme des fantômes qui demandent leur dû.
Combien d’âmes en peine dénuées de noms
traînons-nous au fond de nos âmes – à notre insu ?
« A notre insu »…pourtant quelque chose en nous sait
en dépit du rouleau compresseur du déni
et les masques de peau peuvent se fissurer
heurtés de plein fouet par un grand boomerang
quand les chassés, les niés d’en-dedans de nous
font grincer leur ressentiment
et leur colère.




















Texte et photographie : Patricia Laranco

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