samedi 22 mars 2025

France (FONDATION DES FEMMES) : Elles ont été condamnées pour avoir avorté. Aujourd’hui, nous réparons cette injustice.

 




Elles ont été condamnées pour avoir avorté.

Aujourd'hui, nous réparons cette injustice.



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Bonjour,


Avant 1975, en France, avorter était un crime. Pas de recours, pas de soutien, pas d'encadrement médical. Condamnées à la clandestinité, certaines femmes ayant avorté ont même été condamnées tout court à plusieurs mois de prison. Des femmes jugées, humiliées, sanctionnées pour avoir voulu disposer de leur corps ou aider celles qui en avaient besoin.

Certaines ont payé des amendes, d'autres ont été emprisonnées, des drames qui ont parfois décimé des familles, comme ça a été le cas pour Jocelyne, qui a récemment témoigné dans le documentaire de l'INA Il suffit d'écouter les femmes, et que nous avons rencontré cette semaine.

Aujourd'hui, nous connaissons mieux leur histoire, mais leur condamnation, elle, n'a jamais été effacée.

Découvrez le témoignage de Jocelyne, dont la mère a été emprisonnée pour avoir avorté

Témoignage de Jocelyne

Il y a un an, en mars 2024 , grâce à notre mobilisation collective, l'IVG a fait son entrée dans la Constitution. Après avoir affirmé que l'IVG est une liberté fondamentale des femmes, il était temps de réparer une injustice historique.

C'est le sens de la pétition que nous avons lancée à l'occasion des cinquante ans de la loi Veil, le 17 janvier dernier, après la tribune appelant à la réhabilitation des femmes condamnées pour avortement. Une initiative à la suite d'une tribune que nous avions publiée avec des personnalités engagées, des historiennes, et présidentes d'associations féministes comme Michelle Perrot, Annie Ernaux, Christelle Taraud, Bibia Pavard, Julie Gayet, Anna Mouglalis...

Hier, le 20 mars, un pas historique a été franchi. La proposition de loi portée par Laurence Rossignol visant à reconnaître le préjudice subi par les personnes condamnées pour avortement a été adoptée par le Sénat : une reconnaissance essentielle pour réparer une partie des souffrances et restaurer la dignité des femmes, ainsi qu'un geste politique fort pour changer la mémoire nationale et l'histoire.

Mais le combat ne s'arrête pas là.
Car même aujourd’hui, le droit à l’IVG reste fragile.

Trop de femmes se heurtent encore à des obstacles bien réels :
⏰ Des délais trop longs, un manque de centres de soin accessibles
💶 Des difficultés financières, des distances insurmontables
📢 Des attaques financées et organisées contre ce droit, notamment sur les réseaux sociaux.

Chaque jour, des associations de terrain se battent pour que ces femmes ne soient pas laissées seules. Elles les informent, les accompagnent, leur offrent un accès réel à ce droit fondamental. Et elles ont besoin de nous.

Votre don est une protection.

Chaque euro collecté, c'est une femme accompagnée, un accès à l'IVG protégé et amélioré, une injustice combattue, un droit renforcé.

JE FAIS UN DON POUR FINANCER LES ASSOCIATIONS DE TERRAIN

Nous savons ce qui se passe lorsque l'avortement est interdit :
• 47 000 des femmes meurent chaque année des suites d'un avortement clandestin selon l'OMS
• Aux États-Unis, la mortalité infantile a augmenté de 13% au Texas après la suppression de l'IVG *
• Les interdictions ne font pas disparaître les avortements, elles les rendent juste dangereux et meurtriers.

* Etude parue en juin 2024 dans le Journal of the American Medical Association.

Face à cette réalité, nous devons nous battre pour que la France
reste un pays où ce droit ne soit jamais remis en cause.

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Merci pour vos fiançailles.

Floriane Volt, Directrice des affaires publiques et juridiques

Floriane Volt
Directrice des affaires publiques et juridiques de la Fondation des Femmes.








Pour en savoir plus, découvrez notre rapport à télécharger :
IVG EN DANGER : LA MENACE DES RÉSEAUX SOCIAUX

Ce rapport, co-publié avec l'Institut pour le dialogue stratégique, montre comment les mouvements anti-IVG se sont emparés avec efficacité des réseaux sociaux pour perpétrer leurs entreprises de dissuasion. Les tests effectués par l'ISD révèlent en outre que les réseaux sociaux jouent un rôle actif dans la propagation de contenus anti-IVG : les algorithmes de recommandation et autres fonctionnalités présentent en effet la circulation de ce type de contenus, y compris auprès des mineurs.es .

Informations pratiques :
Pour une information fiable, sécurisée, anonyme et gratuite sur l'IVG la contraception et les sexualités, rendez-vous sur le chat du Planning familial, soutenu par la Fondation des Femmes.


Retrouvez les missions du Planning Familial en découvrant leur témoignage vidéo ici :

Témoignage Albane Gaillot, co-directrice du Planning Familial

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